Publié dans Société

Betafo - Le coffre-fort de la Commune volé, plusieurs arrestations

Publié le vendredi, 22 janvier 2021


La nuit du 17 janvier dernier, des bandits ont volé un coffre-fort à l’intérieur duquel se trouve la somme de 742 200 ariary, dans le bureau de la Commune de Mahaiza à Betafo. Plusieurs autres objets dont un ordinateur portable, plusieurs cartes de crédit, des chèques, des factures, ainsi que des cachets du coffre ont disparu avec cette somme. Trois jours seulement après les faits, les gendarmes de la brigade locale ont arrêtés les six individus impliqués dans ce vol.
Sitôt informés, ces gendarmes ont démarré les recherches. Ils n’ont trouvé les traces du coffre que dans un endroit situé à 3km du bureau de la Commune. D’après leur constat, il y a une trace d’effraction sur l’objet. Effectivement, les malfaiteurs ont emporté les liquidités.
 En poursuivant leur investigation, lesdits gendarmes ont pu remonter une piste : celle d’un jeune homme résidant à Ambohimanamora. Il aurait participé au forfait. A preuve, les Forces de l’ordre lui ont trouvé la somme 160 000 Ar, probablement sa part du butin.
 Soumis à un interrogatoire, le suspect a dénoncé ses complices. Ces derniers sont domiciliés à Tatamarina. L’enquête a révélé que c’est eux qui se sont emparés de ce coffre de 150kg.
 A partir de là, la tâche de la Gendarmerie a été rendue plus aisée pour remonter encore la filière. C’était dans ces circonstances que ses enquêteurs ont pu interpeller l’énième suspect. Il s’agit de cet individu habitant Antsirabe, et qui a voulu démarcher l’ordinateur.
 A part donc ces coups de filet, tous les objets volés ont été récupérés, et même une partie du fonds, celle dont les malfrats n’ont pas pu encore dépenser. Devant le couronnement de cette action de la Gendarmerie, le maire ainsi que l’ensemble des habitants de Mahaiza ne purent s’empêcher d’être reconnaissants envers cette Force. De son côté, cette dernière a salué la collaboration des informateurs, qui sont d’une aide appréciable à ses yeux, du fait des renseignements que ces indicateurs ont fournis.
Franck R.


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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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