Le réchauffement climatique a des impacts sur la pluviométrie dans la Grande île. Outre l’insuffisance des pluies, la sècheresse, le calendrier cultural change ainsi. Cette année, une autre situation a été générée par cette destruction de l’environnement, à savoir une courte saison des pluies. Si auparavant, cette saison s’étend du mois d’octobre à avril, actuellement, elle est d’octobre à mars. Le service météorologie de Madagascar table sur la référence climatologique utilisée durant ces 30 dernières années pour connaître l’évolution du changement climatique dans le pays, autant que les mesures des précipitations.
Ainsi, selon les prévisions, c’est à partir de la mi-janvier que toutes les Régions de Madagascar jouissent de précipitations plus ou moins abondantes par rapport à la valeur normale. Durant deux mois, le climat dans le Sud de Madagascar a été caractérisé par un temps sec, tandis que la partie Nord a bénéficié de pluies abondantes. En outre, des averses orageuses sont prévues jusqu’au mois de février dans le pays. Elles seront précédées de rafales de vent allant jusqu’à 22 km/h. Durant une dizaine de jours, Madagascar profitera des précipitations.
Or, généralement, par rapport à la référence climatologique, un climat sec sera constaté dans la Grande île pour cette saison. « Malgré le fait que cet été soit plus court par rapport aux 30 dernières années, la quantité de pluies a été plus ou moins abondante », avance un prévisionniste du service Météorologie. En effet, le volume de précipitations prévu pour une semaine ne représente que les pluies qui tombent en seulement 2 ou 3 jours.
Bien que beaucoup de gens aient vivement souhaité la pluie, celle d’hier a quand même engendré un débordement dans les rues de la Capitale et ses environs. Autant que les bas- quartiers, les rues du centre-ville comme Behoririka, Analakely et Ampefiloha ont été inondées. Cela a engendré des enormes embouteillages et quelques dégâts matériels comme la chute d’un arbre à Antanandrano. Cette situation a causé la destruction d’un « taxi-be » de la ligne 150, bloqué en bas de cet arbre. Cependant, aucune perte de vie humaine ni blessé n’a été enregistré, sauf la destruction du véhicule.
Anatra R.