Publié dans Société

Promesse présidentielle - Le « Vary Tsinjo » bientôt disponible dans les épiceries

Publié le mardi, 26 janvier 2021



500 ariary le kapoaka. Tel est le prix exigé pour le commerce du « Vary Tsinjo », une promesse présidentielle actuellement concrétisée. Après leur réception au port de Toamasina, le week-end dernier, les 7 000 tonnes de riz importé seront transportés à Antananarivo avant leur distribution. Celle-ci débutera prochainement dans le grand Tanà, selon les informations recueillies auprès du ministère du Commerce, de l’Industrie et de l’Artisanat (MICA). La première vague de camions en charge de leur acheminement est déjà arrivée hier. « Le « Vary Tsinjo » sera disponible auprès des épiceries dans quelques jours. Les ménages devraient se munir des carnets de résident de Fokontany pour s’en acquérir », informe Joseph Rakotoary, responsable des « Tsena Mora ».
« La quantité du riz pouvant être achetée par chaque ménage sera bientôt déterminée. Cependant, cette quantité sera limitée pour éviter tout détournement ou abus. D’ailleurs, les autorités compétentes, à l’exemple du ministère du Commerce, la Région d’Analamanga et les députés, feront des contrôles y afférents », ajoute notre interlocuteur. Pour sa part, notre source du MICA avance que les détails concernant la quantité de riz pour chaque chef- lieu de Province et celle pour un ménage, calculée à partir de l’estimation de consommation par foyer par semaine, seront communiqués lors du Conseil des ministres prévu ce jour. Il en est de même pour les procédures et le circuit de sa distribution dans les grandes villes.
Faut-il rappeler que l’importation de ce « Vary Tsinjo » vise à alléger le prix du riz sur le marché local. Ce dernier ne cesse de grimper ces derniers temps, allant jusqu’à 800 ariary le kapoaka. Après les 7 000 tonnes qui viennent d’arriver, un autre cargo transportant 8 500 tonnes de riz est attendu d’ici 3 semaines au plus tard. L’Etat prévoit d’effectuer une importation mensuelle de riz jusqu’à la stabilisation des prix sur le marché, d’après le Président de la République lors de son dernier périple à Toamasina. Aussi, les spéculateurs et les profiteurs surpris durant les contrôles seront fortement pénalisés…
Recueillis par Patricia Ramavonirina

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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