Publié dans Société

Migration de la population du Sud - Plus de 1 400 personnes sont passées à Antananarivo

Publié le mercredi, 27 janvier 2021


Un grand soulagement pour les familles ayant quitté le grand Sud. Enfin, elles ont pu rejoindre leur destination après avoir été bloquées à Antananarivo et Fianarantsoa pendant quelques temps. Selon une statistique du ministère de la Population, de la Protection sociale et la Promotion de la femme, environ 1 465 migrants ont passé à Antananarivo jusqu’à mardi dernier. Ce département ministériel et l’Agence des transporst terrestres (ATT) ont aidé ces gens afin de faciliter leur voyage. Bon nombre d’entre eux vont rejoindre la partie nord de la Grande île, comme Maevatanana, Anjiajia, Ambilobe, Ambanja, Ambondromamy, Antsiranana. D’autres iront à l’Est comme Ambatondrazaka ou dans les Régions des hauts-plateaux comme Tsiroanomandidy. D’après le responsable au sein de ce ministère, l’identité de chacune de ces personnes a été enregistrée afin de pouvoir les surveiller. A l’issue d’une enquête, ces familles ont avancé que leur départ est déjà programmé d’avance. Sans les problèmes de transport, elles sont déjà arrivées à destination. Cependant, certains ont quitté leur terre natale sans destination précise ni famille d’accueil.
Le ministère de tutelle ne cesse d’encourager la population du Sud à rester chez elle, malgré le kere et la sècheresse qui sévissent dans cette Région. « Bientôt, nous mettrons en place des sites communautaires dans cette Région.  L’objectif est de rassembler la population dans cet endroit afin de faciliter son accompagnement », avance un responsable.
En rappel, une migration collective a eu lieu, au début de ce mois de janvier, dans la Région du Sud de Madagascar. Ces familles ont vendu leurs biens afin de payer leurs frais de transport et de subvenir à leurs besoins durant leur long voyage. Malheureusement, des imprévus sont survenus en cours de route. Le voyage ne s’est pas passé comme prévu puisque, à plusieurs reprises, ces personnes ont dû changer de taxis-brousse. Face à cette situation, ces familles ont été bloquées au stationnement de « Fasan’ny Karana » ou à Fianarantsoa. Elles ont été prises en charge par le ministère de la population et le Bureau national de gestion des risques et des catastrophes (BNGRC) jusqu’au moment où elles aient pu continuer leur voyage.
Recueillis par Anatra R.

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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