Publié dans Société

Prévention de la Covid-19 - Ruée vers les médicaments fortifiants

Publié le vendredi, 29 janvier 2021


Un stock encore suffisant pour couvrir les besoins des consommateurs. Malgré le fait que quelques pharmacies ou grossistes de médicaments n’ont plus de Vitamine C 500 mg, aucune rupture de stock n’est à craindre selon l’Ordre des pharmaciens de Madagascar. A vrai dire, cette situation est seulement due à l’augmentation de la demande pour ces produits pharmaceutiques. Effectivement, beaucoup des gens veulent protéger leur famille de cette pandémie, en particulier les personnes ayant une santé fragile. Sur ce, ils se ruent vers l’achat de médicaments fortifiants afin de ne pas perdre du temps au niveau d’un Centre de santé pour une consultation. « Les gens qui ne veulent pas consulter les centres de santé de base (CSB) se ruent vers les pharmacies pour acheter ces médicaments. D’ailleurs, ces derniers ne nécessitent pas une ordonnance médicale », avance une pharmacienne.
Bien qu’une hausse de la consommation ait été constatée, le prix de ces médicaments n’a pas encore changé par rapport à l’année dernière. Par exemple, la Vitamine C 500 mg s’achète entre 4 000 à 4 600 ariary le sachet de 10 dans la ville. Outre la prévention du coronavirus, celle-ci sert de fortifiant en cas de fatigue ou de maladies comme la toux et la grippe. Ces dernières sont en général causées par déstabilisation du climat et la chaleur qui persistent dans le pays. Outre la Vitamine C, le Magnésium B6 et d’autres médicaments comme le Fervex, le Doliprane et la Paracétamol sont parmi les plus recherchés actuellement.
Selon toujours cette pharmacienne, ce sont les médicaments conçues pour des pathologies lourdes dont les maladies cardiaques et la goutte qui sont en rupture de stock au niveau des pharmacies. L’arrivée de la commande et les longues procédures à suivre avant la sortie en étalage de ces marchandises en sont les principales causes. En effet, selon toujours ses explications, cette rupture de stock est due au retard de l’arrivée des commandes, et cela en fonction des moyens de transport utilisés par les grossistes, notamment l’avion ou le bateau.
Recueillis par Anatra R.



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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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