Publié dans Société

Hausse de prix des légumes - L’offre est inférieure à la demande

Publié le mardi, 02 février 2021

 Peu de rendement. L’insuffisance des précipitations, combinée à la hausse des températures, a impacté les récoltes. Outre l’insuffisance de la production, les légumes et les produits maraîchers sont envahis par les insectes. Selon une cultivatrice du côté d’Ankadikely-Ilafy et fournisseur de légumes au « Tsenan’ny tantsaha Ivandry », durant cette saison, elle a perdu plus d’un tiers de la production annuelle.

Même les cultures qui sont destinées aux semences pour la prochaine saison n’ont pas atteint les normes requises et sont vendues à bon marché. A cause de tous ces problèmes, les produits qui arrivent sur le marché ne sont pas suffisants pour assurer les besoins de la population. D’autant plus que bon nombre de ménages se ruent vers l’achat de légumes pour diminuer leurs dépenses.

Pour combler les pertes, les fournisseurs autant que les commerçants ont dû augmenter le prix des légumes. « Nous sommes obligés d’augmenter le prix des légumes puisque nous devrons acheter des semences pour assurer la prochaine saison », avance cette paysanne. Actuellement, le prix des pommes de terre varie entre 1 500 à 2 000 ariary le kilo contre 800 à 1 200 ariary l’année dernière. Les carottes se vendent à 1 800 à 4 000 ariary le kilo contre 1 000 à 2 000 ariary auparavant. Le kilo des tomates varie aux alentours de 1 500 à 2 500 ariary s’ils sont de 1 000 à 1 800 ariary au mois de janvier. Même chez les grossistes d’Anosibe, Isotry, Andravoahangy et Analakely, les prix augmentent.

Cependant, le prix des autres produits comme le citron, le gingembre, l’oignon et l’ail n’a pas subi une hausse, bien qu’ils se trouvent parmi les produits essentiels en ce moment. D’ailleurs, ceux-ci sont recommandés par des médecins pour renforcer l’anticorps en cette période de pandémie de coronavirus.

Anatra R.

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Editorial

  • Problématique nationale ?
    La Grande île manque d’eau ! Contradictoire ! L’eau, cet élément le plus précieux parmi les quatre essentiels pour la vie, à savoir la terre, l’air, le soleil et évidemment l’eau, semblerait nous faire défaut en ces temps-ci ? Pour en devenir une problématique nationale. Le conditionnel est de rigueur. Quelque part, on doute sur la pertinence de la chose. On confond, semble-t-il, la situation naturelle du pays avec les dysfonctionnements de la compagnie nationale JIRAMA et du département de l’eau sur la gestion de cet élément indispensable à la vie. En fait, ce n’est pas l’eau qui manque, c’est la gestion rationnelle qui fait défaut. On n’est pas dans les pays du Golfe où l’océan du sable domine l’environnement ou en plein désert du Sahara où l’eau n’existe pas. Certes, il y a le grand Sud où les pluies se font rares, mais de là à dire que l’eau…

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