Publié dans Société

Covid-19 - Panique dans le milieu scolaire

Publié le mardi, 02 février 2021

Davantage de cas se révèlent dans les établissements. Hier encore, l’inquiétude a gagné de l’ampleur au Lycée moderne d’Ampefiloha (LMA), où deux élèves et un personnel administratif auraient contracté le coronavirus, selon notre source locale. Il s’agirait de cas suspects puisque les concernés ont présenté des symptômes en classe, ce qui a alarmé leurs camarades de classe et les enseignants. Le personnel administratif aurait, quant à lui, été envoyé d’urgence dans un centre hospitalier.

Confus, les enseignants et personnels de l’établissement auraient partagé leur peur aux responsables durant une réunion, au point d’exiger des mesures drastiques sinon ils en parleraient avec la presse. Les responsables ont par la suite informé les ministères concernés, lesquels ont aussitôt envoyé des agents pour constater de visu la situation. Quelques heures après, une cinquantaine d’élèves issus d’une même classe ont subi des tests. D’autres y seront soumis ultérieurement. Depuis, les informations recueillies divergent. Certaines sources officieuses avancent la suspension des cours pendant 72h, en attendant la sortie des résultats des tests. D’autres sources plus ou moins officielles soulignent la poursuite des cours jusqu’à nouvel ordre. Dans tous les cas, la désinfection des salles de classe au sein du LMA a été renforcée hier.

Des mesures adoptées

La semaine dernière, le chef CISCO (Circonscription scolaire) d’Antananarivo ville a avoué que deux élèves et un enseignant issus de divers établissements publics, à savoir des écoles primaires publiques, des collèges d’enseignement général et des lycées, ont été testés positifs au coronavirus. Ces cas confirmés auraient pourtant contracté le virus au niveau familial ou dans la société, au point de cesser les cours pendant des jours. Cette absence a ensuite alerté les responsables d’établissements, qui ont demandé des informations et ont par la suite été mis au courant de l’état des absents. Depuis, diverses mesures ont été prises par le ministère de l’Education nationale (MEN), laquelle a tenu avant tout à rassurer les parents. La désinfection auprès de 117 établissements scolaires d’Antananarivo ville a débuté le week-end dernier. Une action précédée par des sensibilisations sur les mesures sanitaires, dont les gestes barrières.

Dans la CISCO de Morondava, Région de Menabe, deux élèves inscrits dans un lycée privé catholique ont également été testés positifs à la Covid-19, la semaine dernière. Les responsables locaux ont par conséquent opté pour la fermeture provisoire de l’établissement pendant 15 jours, non seulement pour soulager la panique des parents mais surtout pour éviter toute propagation de la pandémie en milieu scolaire.

L.R.

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Editorial

  • Traque aveugle (II) ?
    Nous revenons à la charge. Au risque d’être taxé d’entêté, il nous est impossible de ne pas revenir sur le thème précédent (« Traque aveugle » du 14 /11 /25) afin d’interpeller vivement ce que nous appelions, au final, de traque aveugle à l’encontre des entités de productions appartenant à des nationaux et laisser, non-inquiétés, certains ressortissants étrangers souvent naturalisés malagasy aux pratiques douteuses. Des voix commencent à s’élever et finissent par remonter en surface. Ces voix discordantes inondent la toile et dénoncent : « pourquoi s’acharne-t-on sur certains rares Gasy, capitaines d’industrie, en laissant « en paix » les … autres ! Suivez mes yeux ! Lors de la première édition de la « Traque aveugle » du 14 novembre 2025, on était amené à capter l’attention du public sur certaines opérations militaires, des fois, musclées qui sont en fait, de source avisée, des perquisitions officielles. On différencie difficilement…

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