Publié dans Société

Victimes du Kere dans le Sud - Le soutien de Mialy Rajoelina se concrétise

Publié le jeudi, 04 février 2021

Une lueur d’espoir. Deux mois et quelques après la descente d’une délégation conduite par la Première Dame Mialy Rajoelina dans le Sud, en novembre 2020, les femmes paysannes commencent à constater des résultats tangibles de leurs efforts. En rappel, la délégation a octroyé divers matériels aux femmes paysannes, dont 4 motoculteurs, 60 charrues, 16 motopompes, 200 râteaux, 40 brouettes, 100 arrosoirs, 20 herses. A cela s’ajoutent 129 000 boutures de manioc, 4 tonnes de semences de maïs et 300 kg de semences pour légumes potagers comme intrants agricoles. Ces dotations conséquentes pour les victimes du « Kere » ont servi à démarrer l’agriculture.

 

Les milliers de paysans d’Ifotaka, Beraketa et Ampanihy ne cessent d’exprimer leur reconnaissance envers leur « ange gardien », ont-ils qualifié. Des hectares de surfaces virent actuellement au vert, avec les plantations de manioc, maïs ainsi que les légumes qui poussent à une vitesse normale. « Malgré l’absence de pluies depuis des mois, les paysans font des efforts pour arroser les champs matin et soir. Le sol y est fertile et se trouve près de la rivière. Ils ont du mal à avoir l’eau nécessaire, au point de creuser des puits près des plantations, mais ils ne se découragent pas », informe notre source à Ifotaka. Les premières récoltes y sont attendues en mars ou avril prochain, selon les informations recueillies.

Vivre de l’agriculture

« Les femmes qui s’activent dans l’agriculture pourront sauver leurs familles du Kere et devenir autonomes ». La Première Dame et non moins présidente fondatrice de l’association FITIA l’a soulignée lors de sa descente dans la Commune de Beraketa, Région d’Androy. Effectivement, la majorité des habitants dans le Sud vivent de l’agriculture et de l’élevage, mais la sécheresse due à l’absence de pluies les a découragés. « La Première Dame a été désignée par Dieu pour nous diriger et nous aider à Ifotaka. Elle ne nous a pas oubliés même si elle est loin. Son cœur n’est pas loin de nous. Elle nous a cherchés et est venue nous aider malgré la distance », s’exprime une femme leader d’association dans cette Commune du District d’Amboasary Sud, Région d’Anosy. « Si les aides de ce genre continuent, cela pourrait nous aider à lutter contre le Kere à travers l’agriculture », ajoute une femme paysanne.

Faut-il rappeler que le périple de la délégation conduite par Mialy Rajoelina dans le Sud, en compagnie de son fils aîné Arena Rajoelina, a duré 3 jours. Une occasion de rencontrer les habitants des 5 Communes fortement touchées par la sécheresse et de mener des actions concrètes. La dotation des milliers de repas chauds pendant 15 jours en fait partie. D’un autre côté, la délégation a octroyé des tonnes de semences et matériels agricoles notamment pour les femmes paysannes, pour leur autonomisation et pour contribuer à la lutte contre le Kere.

Recueillis par Patricia Ramavonirina

Fil infos

  • Actu-brèves
  • Réunion de l’OMC nationale à la Primature - Sécurité et stabilité au menu
  • Tentative de dissolution de la Fédération - Le football malgache en danger
  • Université d'Antsiranana - La paix restaurée
  • Sahara Marocain au Conseil de sécurité l’ONU - Victoire du Maroc et consécration de l’initiative d’autonomie dans le cadre de la souveraineté marocaine
  • Vie de la Nation - Madagascar, cobaye des politiciens
  • Perquisition au groupe Sodiat Talatamaty - Pillage et razzia sur des véhicules
  • Actu-brèves
  • Gouvernement - Un ministère d’Etat chargé de la Refondation de la République
  • Ministres de la Refondation - Deux mois pour faire leurs preuves

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

A bout portant

AutoDiff