Publié dans Société

Personnels de navires de croisière - 5000 malagasy à recruter cette année

Publié le lundi, 08 février 2021

Un quota assez important pour Madagascar. 5000 personnels de navires de croisière seront recrutés dans la Grande île pour cette année. Ces salariés effectueront divers métiers à bord des bateaux de croisière, touchant divers secteurs tels que le jardinage, la restauration et l’hôtellerie ou encore la sécurité.

Les techniciens de surface et les agents de santé figureront également parmi les personnels à embaucher. « Environ 300 personnes ont été recrutées en 2020, mais elles n’ont pas pu s’embarquer à cause de la Covid-19 et de ses impacts. Ces sélectionnés à l’issue des entretiens s’ajouteront à ceux embauchés cette année pour le compte de Madagascar », informe Tatie Noely, du centre de formation Ny Hoaviko. « Madagascar étant le premier pays francophone où les recruteurs internationaux sélectionnent des personnels de navires de croisière. Il constitue le 76e pays au monde pourvoyeurs de main d’œuvre », ajoute le commandant Antonio Mara, représentant légal et responsable du département maritime de CSCS International Manning Madagascar, la société de recrutement. 

Sous contrat

750 à 8000 dollars, soit entre 2,7 à 290 millions d’ariary. Tel est le salaire mensuel proposé aux personnels de navires de croisière, sans parler des diverses indemnités. Sélectionnés à l’issue des entretiens, ils signent un contrat d’une durée de 6 à 9 mois avant leur embarquement à bord, selon les informations recueillies. Ils bénéficient également d’un congé de 2 mois, avant lequel leur prochain contrat devrait être conclu. « Nous suivons de près les conditions de travail et le respect du contrat des personnels », souligne le représentant de la société de recrutement international. Parmi les critères requis pour la présélection figurent l’âge, entre 18 et 45 ans, la maîtrise parfaite de la langue anglaise et l’aptitude, certifiée à l’issue des visites médicales. Les recruteurs sont exigeants, d’où la nécessité de suivre une formation linguistique et professionnelle axée sur les métiers à bord des bateaux de croisière, selon les spécialités requises. Le centre de formation Ny Hoaviko en dispense, d’une durée de 5 à 6 mois. Pour cette année, un centre de perfectionnement ouvrira ses portes à Antananarivo. Il s’agit d’une villa où les présélectionnés peuvent se perfectionner avant leur entretien final…

Recueillis par Patricia Ramavonirina

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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