Publié dans Société

Grève des paramédicaux - Une guerre sans coupable !

Publié le mardi, 16 février 2021



Où sont passées les indemnités de réquisition des paramédicaux ? Telle est la question qui a titillé l’attention des personnes à l’affût de l’actualité ces derniers jours. Une source auprès du ministère de la Santé publique a avancé d’une manière officieuse que le paiement de cette indemnité revient à la Présidence de la République de Madagascar. Cependant, un haut responsable au sein de la Présidence a expliqué que tout a été déjà réglé conformément au montant correspondant à la période de réquisition des personnels de santé. « Un professeur travaillant au sein d’une Direction du ministère de tutelle a même représenté les professionnels de la santé et le ministère lors de la remise de la somme adéquate », a-t-il insisté.

En voulant recouper cette information, le ministère concerné n’a pas apporté de confirmation ni d’affirmation. « A ma connaissance, il existe deux récompenses pour les personnels de santé dont les paramédicaux, et ce par rapport au travail qu’ils ont accompli en cette période de Covid-19. La Présidence de la République, pour sa part, a octroyé des primes spéciales. Les professionnels de santé travaillant auprès des grands établissements hospitaliers à Antananarivo, Fianarantsoa, ainsi qu’au niveau des zones où est passée la caravane présidentielle, ont également perçu leur part. Quant à la prime de réquisition en question s’étendant sur 228 jours, le ministère de la Santé publique a promu de l’acquitter à raison de 30 000 ariary par mois. Malheureusement, ce département nous a juste payé 6 jours de travail. Et cela grâce à l’aide financière de l’Ambassade de Chine et de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS). J’ai même appris que la caisse du ministère est actuellement vide, et qu’aucun budget pour cette prime de réquisition n’est disponible. Une raison qui explique la non-résolution dudit problème, même après des jours de négociation », a détaillé un médecin voulant garder l’anonymat.

Ce dernier a également rappelé que le Syndicat des infirmiers et des sages-femmes de Madagascar (SISFM), sous l’égide de Jerisoa Andriamaholy Ralibera, est entré en grève depuis le 8 février dernier. Ses revendications concernent en premier lieu la prime de réquisition non payée, sans oublier le recrutement massif. Pour les Centres hospitaliers universitaires Joseph Ravoahangy Andrianavalona et Joseph Raseta Befelatanana, leurs paramédicaux ont honoré leurs responsabilités. Plus particulièrement, ceux en tour de garde sont venus pour assurer leur service. Pour les établissements sanitaires sis à Andohatapenaka et Anosiala, des absents ont été enregistrés.

Dans une déclaration hier du numéro un du ministère de la Santé publique, Professeur Hanitrala Jean Louis Rakotovao, la fameuse rencontre entre ce ministère et les paramédicaux a encore eu lieu. Et il a été promis lors de cette rencontre que ces problèmes vont être résolus. En ce qui concerne particulièrement l’indemnité d’éloignement spécial aussi revendiquée, elle sera perçue avec le salaire du mois de mars pour les paramédicaux qui n’ont pas été payés et dont les impayés datent de 2018.  Par ailleurs, une prime de motivation de 97 200 ariary sera octroyée d’une manière continue à tous les paramédicaux.

K.R.

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Editorial

  • Souci national
    L’équipe nationale de football, les Barea, touche le fond. Soit ! Un fait, une réalité que personne ne contredit point. Pas besoin d’une longue démonstration par A + B pour le constater. Il suffit de voir, d’écouter et de lire pour s’en rendre compte. Situation catastrophique qui défraie la chronique. En fait, notre Onze national devient un problème national, une honte nationale. Bref, un souci national que même les moins fervents au ballon rond en parlent.Le dernier match des Barea contre nos voisins les Cœlacanthes au cours duquel l’équipe nationale concéda la plus lourde des défaites avec un à zéro balaie définitivement nos espoirs. Un échec qui confirme le classement de la CAF comme quoi Madagasikara se trouve derrière les Comores. La « Grande terre », le dernier de la classe, est l’ombre d’elle-même !Le sport, la grande fenêtre qui ouvre un pays vers le monde extérieur, un tremplin qui…

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