Publié dans Société

Homicide associé à un vol de minibus - Les personnes en cause sous MD à Ambalatavoahangy

Publié le mercredi, 17 février 2021


L’affaire concernant le meurtre du conducteur surnommé Ralita, d’un minibus Mazda E2200 immatriculé 6636 AH, qui a été d’ailleurs volé, ne cesse de capter les esprits. Hier, les six personnes mises en cause ont été placées sous mandat de dépôt après leur déferrement au tribunal de Toamasina. Si l’un est le devin ou “mpimasy” qui était au service des bandits, deux autres accusés sont des femmes. Selon l’un des premiers éléments de l’enquête, le ‘‘mpimasy’’ en cause, lors de son arrestation, a fait un aveu circonstancié du crime depuis leur départ de Toamasina jusqu'à l'endroit où ils ont tué le chauffeur.
Mais comment les accusés ont-ils pu échouer ainsi ? Tout a démarré le 4 février dernier lorsque la Gendarmerie de Toamasina, auprès de laquelle la propriétaire du minibus est venue s’en plaindre, fut informée comme quoi, une découverte macabre a été signalée dans la Commune rurale d'Alakamisy Ambohimaha (Mandalahy), dans le District Lalangina. Sitôt avisée de cette situation, cette Force a établi une liaison avec la compagnie de gendarmerie de Fianarantsoa. L’objectif est de récolter les éléments nécessaires, notamment tous les détails sur le cadavre trouvé. Une fois cette procédure terminée, le commandant de compagnie de Fianarantsoa a envoyé l'acte d'examen d'expertise médicale ainsi que les renseignements concernant le cadavre à la Gendarmerie.
C’est seulement après cela que la plaignante dans l’affaire a été informée. Elle a alors confirmé qu'il s'agit bel et bien de son chauffeur répondant au nom d’Antoine Ranaivo. La Gendarmerie a alors continué son investigation. Elle se traduit notamment par une réquisition téléphonique du défunt. Le résultat de cette réquisition a finalement permis aux enquêteurs de mettre la main sur le premier suspect. Le téléphone du défunt a été retrouvé sur le concerné. De toute façon, le suspect, lors de son audition, a reconnu avoir commis le meurtre. Ses révélations ont aidé les enquêteurs de la gendarmerie à épingler ses complices, mais aussi à trouver le garage où ils ont caché le minibus Mazda.
Pour un bref retour en arrière, afin de retracer la genèse de ce drame, la propriétaire du véhicule, en date du 25 janvier dernier, a informé la Gendarmerie à propos de sa disparition, mais surtout celle du chauffeur.
Quelques jours plus tôt, précisément le 18 janvier, ce dernier a fait savoir à son employeur qu’il vient d'avoir un contrat de location en vue de récupérer une dépouille mortelle à Toamasina à destination de Betampona, dans le District de Mahanoro.
Le 19 janvier, au cours de la soirée, le chauffeur part avec un suspect ou le présumé représentant de la famille du défunt à récupérer. Le jour suivant, la propriétaire du véhicule a essayé de joindre par téléphone son chauffeur. Mais en vain et on connaît la suite.
F.R.


Fil infos

  • Rapports entre l’Exécutif et le Parlement - Tokely Justin écarte les rumeurs de tension
  • Région Itasy  - Le parti TGV « redynamise » ses troupes  
  • Actu-brèves
  • Andry Rajoelina à l’ITM - Cinq hôtels cinq étoiles en projet
  • Protection des personnes atteintes d’albinisme - Les députés adoptent un nouveau texte 
  • Autoroute Antananarivo-Toamasina - Une série de rencontres pour anticiper sur les contestations                                                                      
  • Pêche illégale - Un bateau sri-lankais intercepté avec 12 tonnes de requins frais
  • Ile de Nosy Be - Un ex- député accapare plus d’un millier d’hectares de terrains
  • Sommet sur l’Océan à Nice - Madagascar en première ligne pour défendre les intérêts de l’Indianocéanie
  • Route Antananarivo-Toamasina - Renforcement des ouvrages vulnérables

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • A l’épreuve du feu !
    Une adolescente qui sort de nulle part erre dans le vague à une heure indue quelque part. Une autre à peu près du même âge fugue avec un autre adolescent et refuse de rentrer chez elle. Une autre retrouvée morte et jetée comme un torchon sale n’importe où. Une fillette de quatre ans violée, violentée et assassinée atrocement avec la complicité d’une … famille entière etc.! La société malagasy d’aujourd’hui serait-elle à la dérive ? Quoi qu’il en soit, notre environnement sociétal, pris entre deux feux, subit une épreuve brûlante.

A bout portant

AutoDiff