Les citadins se sentent soulagés des travaux entrepris. « La dégradation des routes favorise les embouteillages et les accidents. Leur réhabilitation constitue ainsi une issue pour la fluidité de la circulation et la sécurité routière », constate Mampionona A., un habitant de Tsimbazaza. Pour les travaux entrepris à Ankadilalana, les taxis-be et véhicules venant de Mahamasina empruntant cet axe font un détour du côté de Fort Voyron et Fiadanana avant de rejoindre Tsimbazaza. L’axe Tsimbazaza- Ankadilalana- Mahamasina reste toutefois accessible.
Système de suivi mis en place
Les techniciens de la Municipalité mobilisés. Ils s’activent non seulement pour les travaux de réhabilitation des routes au sein de la ville d’Antananarivo mais aussi dans la détection des axes en dégradation. En fait, la CUA n’attend plus qu’une route soit en état de délabrement avancé avant d’agir. De plus, un système de suivi sera mis en place, notamment pour l’entretien des routes. Les entreprises en charge des chantiers les font sous garantie, pour assurer la qualité et la durabilité des infrastructures construites. « L’eau constitue le premier ennemi des routes. Les riverains ne doivent pas y jeter leurs eaux usées », souligne Hery Rasoamaromaka, gouverneur de la Région d’Analamanga, présent hier lors de la visite des chantiers. Le gouverneur d’ajouter que l’évacuation des eaux usées est actuellement en cours d’étude. Pour sa part, le maire a avancé que la CUA a financé des travaux de Haute intensité de main d’œuvre pour le curage et l’assainissement des canalisations, afin d’éviter toute obstruction. Dans tous les cas, les riverains et les utilisateurs des routes sont invités à en prendre soin.
Recueillis par Patricia Ramavonirina