Publié dans Société

Transports en commun - 93 véhicules mis en fourrière en 4 jours

Publié le mercredi, 24 février 2021

Les irrégularités des transports en commun dépassent les limites. Ces derniers temps, on constate un relâchement quant au respect des barrières sanitaires, comme l’utilisation des strapontins, le non-port de masque, la négligence en matière d’utilisation du manifold et l’augmentation du nombre de places dans les taxis-brousse. Un rappel à l’ordre a été déjà lancé par le ministère des Transports, du Tourisme et de la Météorologie, mais aucun changement n’a été remarqué.

 

Face à l’accroissement des irrégularités au niveau des transports en commun dans les zones urbaines, suburbaines, régionales et nationales, le ministère procède au contrôle des véhicules concernés. Ainsi, en seulement quatre jours, du 15 au 19 février, 119 « taxis-be » et taxis- brousse ont été sanctionnés. 93 d’entre eux ont été mis en fourrière pendant 10 jours tandis que pour les véhicules restants, leurs papiers ont été confisqués. Cette semaine, une baisse des infractions a été constatée au niveau national et régional par rapport à cette période.

L’année dernière, la mise en fourrière des véhicules contrevenants a engendré la colère des transporteurs. Ces derniers ont même décidé de cesser leurs activités durant un certain temps. Pourtant, beaucoup d’entre eux ne sont pas conscients du danger qui attend les passagers à cause de leur négligence, en particulier la propagation de la Covid-19 lors des voyages, sans parler de l’insécurité sur les routes nationales. Leurs mauvaises habitudes reviennent quelques jours après avoir reçu un avertissement. Et le pire, ils arrivent toujours à éviter le contrôle effectué par les Forces de l’ordre.

En rappel, le nombre de passagers dans les véhicules de transport public routier de voyageurs dans la zone régionale et nationale est rétabli à celui inscrit dans la licence d’exploitation. Pourtant, certaines dispositions ont été modifiées et complétées comme l’envoi des manifolds biens remplis au ministère de la Santé publique et à l’Agence des transports terrestres (ATT), les statistiques relatant le nombre de passagers et de véhicules qui prennent le départ. Les manifolds doivent ainsi être visés et validés par l’ATT à chaque départ, et cela afin d’assurer la mise en œuvre des dispositifs de contrôle sanitaire.

Anatra R.

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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