Face à l’accroissement des irrégularités au niveau des transports en commun dans les zones urbaines, suburbaines, régionales et nationales, le ministère procède au contrôle des véhicules concernés. Ainsi, en seulement quatre jours, du 15 au 19 février, 119 « taxis-be » et taxis- brousse ont été sanctionnés. 93 d’entre eux ont été mis en fourrière pendant 10 jours tandis que pour les véhicules restants, leurs papiers ont été confisqués. Cette semaine, une baisse des infractions a été constatée au niveau national et régional par rapport à cette période.
L’année dernière, la mise en fourrière des véhicules contrevenants a engendré la colère des transporteurs. Ces derniers ont même décidé de cesser leurs activités durant un certain temps. Pourtant, beaucoup d’entre eux ne sont pas conscients du danger qui attend les passagers à cause de leur négligence, en particulier la propagation de la Covid-19 lors des voyages, sans parler de l’insécurité sur les routes nationales. Leurs mauvaises habitudes reviennent quelques jours après avoir reçu un avertissement. Et le pire, ils arrivent toujours à éviter le contrôle effectué par les Forces de l’ordre.
En rappel, le nombre de passagers dans les véhicules de transport public routier de voyageurs dans la zone régionale et nationale est rétabli à celui inscrit dans la licence d’exploitation. Pourtant, certaines dispositions ont été modifiées et complétées comme l’envoi des manifolds biens remplis au ministère de la Santé publique et à l’Agence des transports terrestres (ATT), les statistiques relatant le nombre de passagers et de véhicules qui prennent le départ. Les manifolds doivent ainsi être visés et validés par l’ATT à chaque départ, et cela afin d’assurer la mise en œuvre des dispositifs de contrôle sanitaire.
Anatra R.