Publié dans Société

Usage de drogue dure à Ambondrona - 5 personnes jetées en prison

Publié le dimanche, 28 février 2021

Après le déferrement samedi dernier de huit personnes arrêtées pour usage de drogue dure à Ambondrona, cinq d’entre elles ont été finalement incarcérées, du moins provisoirement. Deux sont des femmes. Comme nous l’avons indiqué plus haut, ces individus furent jetés dans le filet de la Brigade des stupéfiants de la Police pour à la fois le démarchage et une consommation de drogue.

 

Dans la liste des substances saisies figurent 2,98 g d’héroïne et 2,56 g de cocaïne. Tout a alors démarré par une information divulguée par des dénonciateurs, une information qui fut bien recue par la Police. Le 26 février donc, celle-ci a dépêché ses éléments à l’endroit indiqué afin d’ouvrir une enquête. Vers le début de l’après-midi, toujours cette même journée du vendredi dernier, les Forces de l’ordre ont arrêté deux femmes suspectes à Ambondrona. Celles-ci avaient dissimulé 0,63 g d’héroine et 0,66 g de cocaine sur elles.

Durant leur audition par la Police, les femmes ont indiqué où elles ont pu se procurer de ces drogues. Une fois que les limiers de ladite Brigade aient repéré la maison mentionnée par les deux suspectes, ils y ont fait immédiatement irruption pour suspendre six autres suspects. Dans la liste, une femme et cinq hommes dont un Africain.

En procédant une nouvelle à une fouille, les policiers ont trouvé sur l’un des suspects 0,06 g de cocaine, tandis qu’un autre avait encore des bris de ces substances qu’il venait d’ingérer. En continuant leur recherche, les éléments des Forces découvrent encore 2,35 g d’héroine et 1,84 g de cocaine, deux « Bangs » ou ces accessoires en vue de la prise de drogue, ainsi que des tubes prévues à la conserver. La plupart des suspects ont expliqué à la Police que l’Africain les aurait poussés à vendre ces produits supéfiants.

Franck R.

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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