Publié dans Société

Kidnapping - L’otage libéré, deux ravisseurs éliminés

Publié le lundi, 01 mars 2021


Tout est bien qui finit bien, même si ce n’est pas encore pour demain que les kidnappings vont s’arrêter dans le District de Tsaratanàna ! Sur place, c’est la bande à Del Kely, le tristement célèbre chef, qui ne cesse de faire parler d’elle. C’était le cas à Beanana, Commune d’Ambakireny, au cours du week-end dernier. Cependant, l’enlèvement s’est dénoué de façon plus ou moins positive, du moins pour la personne concernée. Car récemment, une action militaire lancée par la 322e compagnie d’Ambakireny ainsi que la Gendarmerie a permis de délivrer un otage, un chef de famille que les bandits ont enlevé quelques jours plus tôt.
Mais l’opération n’a pas été exempte de violence : du sang a été versé, côté ravisseurs ! Deux d’entre eux ont été éliminés au cours des échanges de tirs avec les Forces de l’ordre comprenant au moins 25 militaires dans leurs rangs. Outre ces éliminations physiques, il y avait également l’arrestation de cinq suspects dont deux femmes. “Elles seraient les compagnes de certains de ces ravisseurs”, confie une source auprès de l’Armée. Par ailleurs, Del Kely, une fois de plus encore, a réussi à échapper aux militaires.
Comme pour couronner le tout, ces coups de filet des militaires étaient accompagnés de saisies d’armes entre les mains des assaillants : un fusil mitrailleur kalachnikov, un  Mas 36 et un fusil de chasse. Malgré ces prises, les agresseurs seraient encore en possession d’un autre Ak-47.
De leur côté, les habitants de la région ont salué l’opération militaire car il a eu l’effet escompté. Malgré tout, la 322e compagnie d’Ambakireny poursuit encore les recherches. L’objectif est de débusquer le chef de bande en cavale. Cela fait maintenant près de trois années que le fugitif est traqué ainsi.  Parfois, les Forces de sécurité étaient à deux doigts de l’épingler, du fait de sa participation directe dans un forfait. Mais chaque fois que les militaires se trouvent si près du but, Del Kely réussit toujours à les semer dont on ignore par quelle tour de magie. Enfin,  ladite 322e compagnie a adressé un grand remerciement à la population locale pour sa collaboration.
Franck R.

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Editorial

  • Désagrément séculaire
    Antananarivo, la ville basse, vit tous les ans les difficultés humainement gênantes dues aux caprices des eaux en période de pluie. En 1610, quand le Roi Andrianjaka, le demi-frère d’Andriatompokoindrindra, se décida de déménager le chef-lieu de son royaume d’Ambohimanga, à Analamanga, il ne comptait pas, à jamais d’ailleurs, s’installer sur la vaste plaine de Betsimitatatra mais il choisit le site d’une colline hautement perchée surplombant ladite plaine. Un choix délibéré et assumé ! Notons qu’Analamanga n’était pas un lieu inhabité. A son arrivée, des occupants s’y installaient déjà : les Vazimba. Ces derniers y vivaient paisiblement. Au moment où les guerriers – éclaireurs envoyés par le souverain d’Ambohimanga frappèrent à la porte, les Vazimba, premiers occupants de la Colline bleue n’ont pas déployé de la résistance. Ils obtinrent en revanche l’assurance de pouvoir se déménager à Antehiroka.

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