Publié dans Société

Prévention des violences en milieu scolaire - Des élèves encouragés à devenir des ambassadeurs

Publié le lundi, 01 mars 2021

Pour la promotion des droits de l’enfant et la lutte contre toutes formes de violence ou d’exploitation sexuelle des enfants et des jeunes en milieu scolaire. Telle est la finalité du protocole d’accord entre le ministère de l’Education nationale et l’ONG ECPAT France. Pour ce faire, les deux parties envisagent de mettre en œuvre un programme de santé sexuelle et affective, de lutte contre les violences basées sur le genre et de promotion des relations égalitaires non violentes adressées aux jeunes, en milieu scolaire.
Concrètement, ladite ONG met en œuvre divers projets, dont le programme « MIRALENTA » ou Mobiliser, Impliquer, Renforcer les Acteurs Locaux dont les Enfants à devenir des militants et des Ambassadeurs au niveau des 8 villes de Madagascar, à savoir Antananarivo, Antsirabe, Morondava, Tuléar, Fort-Dauphin, Mahajanga, Toamasina et Nosy Be. Co-financé par la délégation de l’Union européenne et l’Agence française de développement (AFD), ce projet a pour but de lutter contre les violences basées sur le genre (VBG) et de promouvoir l’égalité entre les femmes et les hommes à travers l’« empowerment » de club d’enfants et de jeunes, en particulier en milieu scolaire et dans la participation de ces jeunes aux décisions politiques. ECPAT France développe également le projet « PAESEL » ou Prévenir l’Abus et l’Exploitation Sexuel des enfants en ligne, financé par l’UNICEF. Ce projet vise à sensibiliser les enfants des écoles et leurs parents sur les risques d’exploitation sexuelle en ligne et la manière de se protéger, notamment dans 6 localités à savoir Antananarivo, Toliara, Fort-Dauphin, Mahajanga, Toamasina et Nosy Be.
A travers cette convention, le MEN s’engage à accompagner et faciliter le travail d’ECPAT France dans les écoles et en particulier l’animation des séances de sensibilisation sur la santé sexuelle et affective, l’équité de genre, la lutte contre l’exploitation sexuelle en ligne et la diffusion d’outils. L’ONG souhaite aussi accompagner les jeunes des clubs à créer des évènements et mener des actions pour sensibiliser leurs pairs, leurs communautés ou les autorités locales. Aussi, elle délivrera auprès des jeunes des clubs une collection de contes sur la thématique de l’égalité entre les filles et les garçons visant à lutter contre les violences basées sur le genre. Son équipe s’assurera des renforcements des intervenants au niveau des écoles, notamment les partenaires et les enseignants sur la santé sexuelle affective et l’équité de genre.
A l’issue de ces séances auprès des clubs, les enfants et les jeunes regroupés en clubs au niveau des écoles cibles sauront prévenir et se protéger contre les VBG. Ils seront capables de sensibiliser leurs pairs et deviendront des ambassadeurs.
Recueillis par Patricia R.

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Editorial

  • Désagrément séculaire
    Antananarivo, la ville basse, vit tous les ans les difficultés humainement gênantes dues aux caprices des eaux en période de pluie. En 1610, quand le Roi Andrianjaka, le demi-frère d’Andriatompokoindrindra, se décida de déménager le chef-lieu de son royaume d’Ambohimanga, à Analamanga, il ne comptait pas, à jamais d’ailleurs, s’installer sur la vaste plaine de Betsimitatatra mais il choisit le site d’une colline hautement perchée surplombant ladite plaine. Un choix délibéré et assumé ! Notons qu’Analamanga n’était pas un lieu inhabité. A son arrivée, des occupants s’y installaient déjà : les Vazimba. Ces derniers y vivaient paisiblement. Au moment où les guerriers – éclaireurs envoyés par le souverain d’Ambohimanga frappèrent à la porte, les Vazimba, premiers occupants de la Colline bleue n’ont pas déployé de la résistance. Ils obtinrent en revanche l’assurance de pouvoir se déménager à Antehiroka.

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