Publié dans Société

Journée internationale de la femme - « Nous n’avons rien à envier aux hommes », dixit Mialy Rajoelina

Publié le lundi, 08 mars 2021

Une célébration pas comme les autres. La Journée internationale de la femme (JIF) a été fêtée autrement cette année, avec les restrictions sanitaires liées au coronavirus. La descente de la Première dame dans les Chefs-lieux de province était une occasion d’aller à la rencontre des femmes et de soutenir leurs activités génératrices de revenus. A cela s’ajoute une série de reboisements, selon les besoins et le climat de chaque Région. Mialy Rajoelina a tenu un discours d’une dizaine de minutes, diffusé dans la matinée d’hier à la TVM et la RNM, adressé spécialement à la gent féminine.
« En cette journée internationale des Droits de la femme, j’aimerais partager ma gratitude à ces femmes autonomes, résilientes, qui ont su créer un environnement sain pour le développement durable de notre pays et de notre planète. Nous, les femmes, sommes sensibles, mais nous faisons également preuve de force. Nous avons cette capacité de rebondir, de nous redresser, sans jamais rester à terre quelles que soient nos épreuves. C’est ainsi que nous sommes conçues. Nous n’avons rien à envier aux hommes ! Bien sûr, ils sont notre complémentaire. Nous avons cette force de caractère, laquelle nous permet de réussir n’importe quoi, n’importe où dans ce monde. Il ne tient qu’à nous d’aller la chercher », déclare la Première dame.
Notre corps nous appartient…
Les femmes face aux grands défis. La pauvreté, la sécheresse, les violences, la maltraitance, etc., en font partie. Les femmes ont un rôle à jouer pour y faire face, à en croire Mialy Rajoelina. La Première dame a, d’un autre côté, parlé de la culture dans certaines Régions, laquelle impose que « le prestige d’une épouse se mesure au nombre d’enfants. Nous les femmes, nous estimons que notre valeur ne se limite pas à cela. Notre bien-être est aussi important et notre épanouissement personnel ne devrait pas être mis de côté au profit des diktats et des mœurs de la société. Notre corps nous appartient. Nous seules avons le droit de choisir et de décider ce qui est mieux pour nous, pour notre santé, et tout ce qui touche à notre intégrité physique. D’ailleurs, les structures de planning familial existent pour assurer aux femmes ce droit de choisir », s’est-elle adressée aux femmes. « Je dis avec un grand OUI qu’une femme peut s’épanouir au-delà de son rôle d’épouse et de mère », a-t-elle souligné.
L’éducation, une arme contre la violence
Des avancées dans la lutte contre les violences faites aux femmes et aux enfants. La Première dame s’y est engagée depuis 2009. Depuis, la promulgation de la loi y afférente a été une étape franchie. « Toute personne est passible de prison s’il violente une autre, que ce soit un homme, un père, un frère, un mari, un chef de tribu, un voisin. La création d’une chaîne pénale indépendante a été mise en place pour faciliter le traitement de chaque dossier. Plaidons ensemble, unissons nos voix pour mettre fin à ce cauchemar. Un centre spécialisé a été mis en place pour accompagner les victimes », informe-t-elle. Toutefois, Mialy Rajoelina reste convaincue que l’éducation reste la meilleure arme contre la violence. Il faudrait ainsi éduquer les enfants et les jeunes à dire non à la violence ainsi que rallier chaque famille et tous les parents à cette lutte. « Je continuerai à plaider pour un futur égalitaire où les hommes et les femmes travaillent main dans la main. Je ne cesserai d’inciter tout un chacun à prôner l’autonomisation économique des femmes. C’est la voie vers l’égalité des êtres humains. C’est la voie de la lutte contre la pauvreté. C’est la voie pour une croissance économique inclusive », s’est-elle engagée. La Première dame a, par ailleurs, rappelé la chance qu’elle a eu de rencontrer des femmes exceptionnelles, issues de divers secteurs d’activité dont l’agroalimentaire, l’apiculture, les produits halieutiques, l’artisanat. « Messieurs, mon cher époux ainsi que mes fils chéris, à qui j’adresse également ce message : la femme donne beaucoup et peut encore donner plus. Votre soutien, votre affection, vos petites attentions, votre amour nous sont très importants. Je le sais : je suis une femme, je suis une épouse, je suis une maman », a-t-elle conclu.






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Editorial

  • Attente latente
    Du mystère ! Anti-économique et contre-productif, le pays attend. Sans avoir la moindre idée, on attend éternellement la nomination respective des hauts responsables à des postes-clés.Des sociétés d’Etat, entre autres OFMATA, OMNIS, JIRAMA, attendent désespérément les nominations de leurs directeurs généraux. Des ambassades malagasy au sein de grandes chancelleries étrangères (Allemagne, Japon, Royaume Uni, etc.) demeurent sans titulaire, chefs de mission diplomatique. Des unités de production attendent mystérieusement leur sort : démarrage de chantiers des Centrales hydro-électriques Volobe, Sahofika ; ré-ouverture ou non de Base Toliary, etc. En partant du principe « tout est urgent dans ce pays », on saisit mal pourquoi ces attentes qui, au fait, n’ont trop que duré. En effet, lors de son discours d’investiture le 19 janvier 2019 à Mahamasina, le Président de la République Rajoelina Andry Nirina, fraîchement investi, déclarait publiquement « tout est urgent ». Etant vu la pauvreté préoccupante de la population,…

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