Publié dans Société

Attention danger à Ampasamadinika - Des agresseurs visent les femmes seules en plein jour

Publié le lundi, 08 mars 2021


Certes, certains quartiers de la Capitale sont plutôt réputés pour leur niveau d’insécurité alarmante à cause des bandits qui y opèrent. Mais celui d’Ampasamadinika ne l’est pas moins aussi. Au contraire, il y a péril en la demeure ! Et gare aux dames qui s’y aventurent car elles risquent d’être attaquées à tout moment de la journée.  La portion de rue entre l’Homeopharma et la Pharmacie de Tanà est ici la plus dangereuse. C’est le cas d’une mère de famille qui fut agressée alors que la montre indiquait à peine 11h du matin, samedi dernier.
L’inconnu qui est armé d’un couteau et qui l’avait agressée, a réussi à prendre la fuite avec une somme de 320 000 ariary, son téléphone portable ainsi que ses deux bagues plaquées or.
Selon la victime même, le mode opératoire de l’agresseur consiste à lui feindre de demander l’heure. “Avant même que je puisse dire quoi que ce soit, l’agresseur m’a menacée avec un couteau qu’il cache sous son vêtement.  Là, les autres passants ne soupçonnent rien d’anormal car à leurs yeux, nous étions en pleine conversation. De plus, le bandit m’a obligée de tourner face au mur pendant qu’il m’ordonne d’ouvrir mon sac à main pour qu’il vole son contenu plus facilement”, relate cette mère de famille.
Mais elle n’est pas la seule à y subir une agression. D’après notre investigation, plusieurs autres ont déjà connu le même sort. Le plus dangereux donc, c’est que l’acte de ces bandits se passe le plus souvent inaperçu à cause de cette ruse diabolique dont ils sont capables.  La situation est telle qu’un riverain plaisante qu’il faut désormais redoubler de vigilance et avoir du flair pour réaliser ce qui peut se cacher derrière la conversation des gens.
F.R

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Editorial

  • Traque aveugle (II) ?
    Nous revenons à la charge. Au risque d’être taxé d’entêté, il nous est impossible de ne pas revenir sur le thème précédent (« Traque aveugle » du 14 /11 /25) afin d’interpeller vivement ce que nous appelions, au final, de traque aveugle à l’encontre des entités de productions appartenant à des nationaux et laisser, non-inquiétés, certains ressortissants étrangers souvent naturalisés malagasy aux pratiques douteuses. Des voix commencent à s’élever et finissent par remonter en surface. Ces voix discordantes inondent la toile et dénoncent : « pourquoi s’acharne-t-on sur certains rares Gasy, capitaines d’industrie, en laissant « en paix » les … autres ! Suivez mes yeux ! Lors de la première édition de la « Traque aveugle » du 14 novembre 2025, on était amené à capter l’attention du public sur certaines opérations militaires, des fois, musclées qui sont en fait, de source avisée, des perquisitions officielles. On différencie difficilement…

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