Publié dans Société

Réfection des rues à Antananarivo - Travaux en cours à Ankasina et bientôt pour Antohomadinika

Publié le mercredi, 10 mars 2021

Parmi les rues en état de délabrement avancé. Les usagers se plaignent quotidiennement de la dégradation des routes du côté du rond-point Ankasina et de l'axe Antohomadinika, du côté du primus des taxis-brousse de Mahitsy. Cette situation favorise à la fois les accidents de circulation et les embouteillages, notamment durant les heures de pointe. De plus, les pluies intensifient la destruction des rues. « J'ai passé presque une heure dans les embouteillages depuis le Parking des 67Ha jusqu'à Ankazomanga.

Cet axe est quasi impraticable ces derniers jours, avec les trous béants et les flaques d'eau permanentes », témoigne Andriniaina R., parmi les usagers de cet axe.  La réfection de ces rues figure parmi les travaux en vue par la Commune urbaine d'Antananarivo (CUA). « Pour le rond-point d'Ankasina et ses environs, les travaux de réhabilitation ont déjà commencé depuis lundi dernier et se feront pendant 3 semaines. Quant à l'axe Antohomadinika, le dossier est actuellement entre les mains de la Personne responsable du marché public (PRMP). En fait, quelques entreprises ont répondu à l'appel d'offres lancé pour les travaux de construction. Quoi qu'il en soit, les travaux se feront bientôt », informe Bodosoa Razafimandimby, directeur des Bâtiments et Travaux publics (BTP) auprès de la CUA.

Travaux réguliers de point à temps

En fonction des ressources disponibles au sein de la Municipalité. Les agents effectuent régulièrement des travaux de point à temps dans la ville d'Antananarivo. D'une durée d'environ une semaine, ceux-ci consistent notamment à traiter les nids-de-poule et à entretenir les infrastructures routières. Les travaux sont déjà achevés pour les axes Anosy vers Mahamasina et les tronçons Isoraka vers Anosy. L'axe menant vers Antanimena sera bientôt touché, selon les informations recueillies auprès du directeur des BTP. Quant à l'entretien des routes, la CUA s'efforce de renforcer les travaux pour éviter la formation pérenne des flaques d'eau, lesquelles détruisent les chaussées.  D'un autre côté, le curage et l'assainissement des canaux d'évacuation se font régulièrement. D'ailleurs, les citadins sont souvent sensibilisés sur les gestes à adopter pour éviter l'obstruction des canalisations. « Le Code municipal d'hygiène définit des sanctions pour les riverains habitués à jeter les ordures ou autres déchets dans les canaux. Leur application est inévitable pour les citadins indisciplinés », rappelle notre interlocutrice. Dans tous les cas, un système de suivi sera mis en place, notamment pour l'entretien des routes. D'ailleurs, les entreprises en charge des chantiers les font sous garantie, et cela afin d'assurer la qualité et la durabilité des infrastructures construites.

Patricia Ramavonirina

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Editorial

  • Traque aveugle (II) ?
    Nous revenons à la charge. Au risque d’être taxé d’entêté, il nous est impossible de ne pas revenir sur le thème précédent (« Traque aveugle » du 14 /11 /25) afin d’interpeller vivement ce que nous appelions, au final, de traque aveugle à l’encontre des entités de productions appartenant à des nationaux et laisser, non-inquiétés, certains ressortissants étrangers souvent naturalisés malagasy aux pratiques douteuses. Des voix commencent à s’élever et finissent par remonter en surface. Ces voix discordantes inondent la toile et dénoncent : « pourquoi s’acharne-t-on sur certains rares Gasy, capitaines d’industrie, en laissant « en paix » les … autres ! Suivez mes yeux ! Lors de la première édition de la « Traque aveugle » du 14 novembre 2025, on était amené à capter l’attention du public sur certaines opérations militaires, des fois, musclées qui sont en fait, de source avisée, des perquisitions officielles. On différencie difficilement…

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