« Le négociant propose son article à prix fort. Finalement, le client désiste non sans qu’il n’ait annoncé ses possibilités, sinon ses limites. Mis au courant du montant en possession du client, le commerçant, à l’insu du premier, va informer discrètement son complice le bandit pour que ce dernier attaque la victime. Une fois que l’agresseur obtienne de sa cible le butin, il le partage ensuite avec le commerçant indélicat », explique la Police.
Concernant les receveurs de taxis-be, ces derniers sont ouvertement de connivence avec les malfaiteurs, qu’ils laissent monter dans levéhicule. Une fois que ces derniers ont eu ce qu’ils voulaient, donc en dépossédant un passager, qui ne se rend alors compte de rien, les bandits quittent le taxi-be au prochain arrêt, et comme si de rien n’était. Et comme lors de la situation d’avec les commerçants, le bandit partage l’argent volé avec son complice receveur. Cependant, il ne faut pas généraliser. Quelques semaines plus tôt, lors d’un itinéraire d’une ligne très fréquentée aux 67ha sud du côté du parking, un receveur avec lequel nous avons devisé un jour, déclare être en parfaite connaissance de ce phénomène. « Je connais bien ces voleurs, du moins par leurs traits. Mais je ne peux rien faire pour les empêcher à monter dans le véhicule où ils commettent un impair. L’un de nos collègues qui s’est hasardé à donner l’alerte, s’est fait taillader le visage avec une lame de rasoir au moment où l’agresseur qu’il a voulu dénoncer allait quitter le taxi-be », explique notre interlocuteur.
Franck R.