Publié dans Société

Transport Mahajanga-Antananarivo - Des voyageurs admis en transbordement

Publié le mardi, 23 mars 2021

Aucun choix. La fermeture de la route vers Mahajanga a engendré une panique chez les parents ayant des enfants qui travaillent et étudient dans cette Région. Certains d'entre eux n'ont même pas été au courant de cette décision que lundi, où le dernier embarquement a eu lieu. C'était le cas pour Raharisoa Yvette. « Je n'ai pris connaissance de cette nouvelle mesure que dans la matinée du lundi. Mes voisins m'en ont parlé. Même si mes trois gosses ne devraient rentrer que d'ici le mois de juin à cause de leurs boulots, je leur ai ordonné de rentrer tout de suite », soutient-elle.

 

Ce jour-là à Mahajanga, la recherche des taxis-brousse était un grand cauchemar pour les retardataires. Vers midi, la ville était déjà dans le silence et les véhicules censés rouler directement vers Antananarivo ont boudé la gare routière. Et encore pire, certaines coopératives nationales ont proposé aux passagers un transbordement à Maevatanàna, puis un autre à Antananarivo. «  Nous avons dû faire un choix entre le fait d'être coincés là-bas pour une durée indéterminée ou rentrer, selon les conditions des transporteurs », explique l'un des passagers. D'ailleurs, la dernière fois, ils ont été bloqués dans cette Région pendant quelques mois à cause de la suspension des taxis-brousse. Or, dans une situation comme celle-ci, les profiteurs arrivent toujours en avance. Si d'habitude, les frais de transport Antananarivo- Mahajanga est de 30 000 ariary, durant la journée du lundi, le tarif a avoisiné les 40 000 ariary.

En rappel, la Région de Boeny sera fermée jusqu'au 6 avril prochain. Sur ce, un barrage sécuritaire est placé au croisement d'Anjiajia. En parallèle, un barrage sanitaire est érigé à Madiromasy-Ambondromamy. Aucune autorisation spéciale n'est délivrée. Outre la fermeture de cette Région, le plus grand souci des gens qui ont quitté Mahajanga est l'existence du variant sud-africain de la Covid-19, ainsi que la peur d'y être coincés si le délai de 15 jours sera encore renouvelé.

Anatra R.

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Editorial

  • Et après ?
    Après avoir réussi avec éclat particulier le pari d’accueillir la visite d’Etat d’un Chef d’Etat qui n’est pas des moindres et d’avoir pu organiser solennellement et presque en simultané sur le territoire national le rendez-vous au sommet des cinq îles de l’océan Indien, les observateurs s’interrogent « et après, c’est quoi ? » Une légitime question dans la mesure où le vrai travail ne fait que commencer. C’est beau d’avoir eu l’honneur de recevoir chez soi des invités de marque ou de prestige mais c’est mieux de pouvoir le transformer en réussite durable. Il s’agit effectivement de deux « rendez-vous » d’une portée exceptionnelle et d’une opportunité rare qu’il faudra parvenir à viabiliser.

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