Publié dans Société

Attaque à main armée à Mandrosoa-Ivato - Un Japonais perd la vie

Publié le mardi, 13 avril 2021


Le quartier de Tanambao Andafiavaratra, sis à Mandrosoa Ivato, a été le théâtre d’un assaut meurtrier perpétré par un gang, vers 4h du matin hier. Un père de famille japonais, Masuko  Yasunori (51 ans), a perdu sa vie au cours de cette agression meurtrière survenue à la Cité Seimad de ladite localité. D’après une information de la Gendarmerie, les six assaillants encagoulés, qui ont perpétré l’acte, s’étaient acharnés particulièrement sur  le ressortissant japonais en lui tirant à bout portant à l’aide d’un fusil de calibre 12.  En cause, le malheureux, un employé d’une grande société ayant pignon sur rue à Madagascar, aurait tenté de riposter aux bandits lorsque ces derniers ont fait irruption dans la chambre où la victime était à côté de sa compagne. Le Japonais a succombé presque sur le coup sous les tirs des assaillants. La blessure par balle qui a été observée sur sa poitrine lui était fatale.
L’épouse, qui est indemne, fut témoin de cette scène sanglante au cours de laquelle son conjoint mourait sous ses yeux. Elle raconte qu’après que les six assaillants eurent réussi à faire incursion dans son domicile, ils ont foncé sur la chambre à coucher du couple, l’arme à la main. Là, ils ont fait main basse sur un sac contenant une somme de trois millions d’ariary, mais aussi d’un ordinateur portable. C’était dans ces circonstances que le Japonais a réagi en tentant de s’opposer aux agresseurs.  Sitôt leur forfait accompli, les assaillants ont pris la fuite.
Sitôt avisée, une équipe de la Gendarmerie encadrée s'était déplacée à l’endroit.   Plus tard, une autre compagnie utilisant des chiens renifleurs a participé à l’opération de pistage et de ratissage des environs. Mais aucun suspect n’a pu être encore pris, du moins jusqu’au moment où nous écrivions ces lignes. Actuellement, l’affaire est entre les mains de la compagnie de Gendarmerie d’Ambohidratrimo.
Franck R.

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Editorial

  • Sous-pression !
    Soixante jours ! Telle est la durée de la consigne (militaire) donnée au Gouvernement nouvellement installé par le Chef de l’Etat, le colonel Michaël Randrianirina, assurément avec le consentement des quatre officiers supérieurs avec rang de Président, Hauts conseillers de la République, le colonel Lucien Rabearimanana, le médecin – colonel Manantenasoa Marcellin Zafitasondry Manuelson, le colonel Solofoniaina Rampanarivo et le lieutenant - colonel Gervais Andriamiarisoa. Aujourd’hui, on entame les trente derniers jours. Dans l’Armée, « on obéit d’abord, on discute après ». Et Dieu seul le sait si on aura le temps de discuter après ! Sous la menace de l’épée de Damoclès, sur leur tête, les ministres risquent fort de travailler et d’agir sous pression. Pour un membre de Gouvernement nouvellement nommé, qu’est-ce qu’on peut réaliser en soixante jours ? La tradition républicaine universellement admise, du moins dans les pays ayant un solide ancrage de la démocratie, on se…

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