Publié dans Société

Enterrement en dehors d’Analamanga - Le certificat médical non-Covid exigé

Publié le mercredi, 14 avril 2021

Le transport des dépouilles en dehors de la Région Analamanga a engendré une confusion au sein de la population. En effet, certaines familles ne connaissent pas les étapes à suivre pour qu’elles puissent enterrer leurs défunts dans leurs villes natales. En conséquence, celles-ci sont confrontées à de grandes difficultés au niveau des barrages sanitaires. Comme c’est le cas à Analamanga parc dernièrement. Tous les membres d’une famille du convoi funéraire se sont agenouillés pour pouvoir franchir la barrière et poursuivre leur route.  

 

Afin de remédier à cette situation, la Commune urbaine d’Antananarivo (CUA) a sorti une note de service annonçant une nouvelle organisation pour l’enterrement d’une personne n’ayant pas contracté la Covid- 19. Il est stipulé dans cette note que pour pouvoir sortir de la région d’Antananarivo ou Analamanga, quatre documents sont requis dont la constatation de décès, le certificat médical non-Covid, permis d’inhumation ainsi qu’une autorisation d’enterrement en dehors d’Antananarivo.

Concernant le certificat médical non-Covid, il devrait être retiré auprès du Bureau municipal d’hygiène (BMH) à Isotry. Seulement, deux médecins sont autorisés à signés cette attestation en l’occurrence, Dr Razanakombana Allyre et Dr Anjarasoa Maharavo. Cette note de service est déjà affichée dans tous les Arrondissements de la Capitale.

En rappel, s’il est confirmé que l’individu décède des suites de la Covid- 19, il devra être enterré le jour même du décès. Ainsi, le corps ne devra pas être déplacé avant que l’endroit pour son inhumation soit préparé. Toutes les organisations ne sont plus autorisées. Seulement 10 personnes pourraient assister à l’enterrement.  Pour les décès naturels, tous les rituels sont encore maintenus, comme la veillée funèbre, les derniers rites à l’église. Cependant, l’assistance ne devra pas excéder les 100 personnes.

Anatra R.

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Editorial

  • L’ordre public
    Un précieux bien public à protéger, un trésor national à haute valeur ajoutée en somme, un patrimoine immatériel à sauvegarder, l’ordre public caracole en tête des priorités qu’il faille avoir sous contrôle en premier lieu. Dans un pays où l’ordre public est absent en ce sens qu’il glisse vers l’anarchie, il ne peut pas y avoir une chance d’aboutir à la réussite. Dans un pays où le trouble dans tous ses états prédomine, la sérénité part en fumée et la confiance disparait. L’ordre public, la sérénité et la confiance, trois en un, garantit le développement. Comme tout trésor, l’ordre public en abrégé OR car il s’agit réellement de l’or, se cherche et se préserve précieusement.

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