Publié dans Société

Construction d’infrastructures d’approvisionnement en eau potable - Deux tiers des travaux achevés dans l’Analamanga

Publié le mardi, 27 avril 2021

Plus de 50 000 m3. Telle est la quantité quotidienne des besoins en eau potable qui seront prochainement comblés dans la Région d’Analamanga. Ceci grâce aux infrastructures en construction dans diverses localités, lesquelles seront opérationnelles d’ici la fin de cette année 2021. « Les travaux de construction des infrastructures d’approvisionnement en eau potable avancent malgré les obstacles, dont la crise liée à la Covid-19.

A l’exemple de la mise en place de 10 stations de traitement containerisées, alimentées par forage ou par captage direct dans les rivières, dont les travaux sont presque achevés. Les stations d’Anosizato et d’Ankadindratombo seront fonctionnelles d’ici peu », avance Simon Robison Randriatsiferana, Secrétaire général (SG) du ministère de l’Eau, de l’Assainissement et de l’Hygiène (MEAH). D’un autre côté, des forages à débit plus important sont installés dans quelques localités. Celui du côté de Tsarasaotra, dont l’installation des tuyaux est en cours, permettra par exemple d’améliorer l’approvisionnement en eau potable à Ivato et ses périphéries. En parallèle, les travaux de construction du côté de Sabotsy-Namehana débuteront incessamment.  

Quant à la création de 46 points d’eau par forage, environ deux tiers des travaux, soit plus de 65 %, sont déjà entrepris. Les travaux ont un peu trainé par rapport aux prévisions, entre autres à cause de la qualité différente de l’eau dans chaque site. Cette situation a nécessité l’utilisation d’une autre unité de traitement physico-chimique et bactériologique, dont l’acquisition tient compte des besoins par point d’eau. Aussi, la pollution des nappes pose problème puisqu’elle nécessite le renforcement du traitement de l’eau. « Outre les sites déjà identifiés pour la création de ces points d’eau, 20 autres localités de remplacement sont également déterminées, comme c’est le cas à Ambavahaditokana. Ces derniers sites permettront de remédier au taux de négativité du projet, favorisé par la quantité insuffisante de l’eau, sa pollution ou encore le fait qu’elle soit salée », explique le Secrétaire général du MEAH. Faut-il rappeler que la création de 46 points d’eau constitue une solution d’urgence pour approvisionner en eau potable plusieurs localités ayant des difficultés, et cela à travers le forage, le traitement de l’eau et la distribution à 4 robinets par site.

Pour information, deux tiers des demandes en eau à Antananarivo sont actuellement satisfaites. Autrement dit, 200 000 m3 d’eau potable sont dispatchés quotidiennement dans la Capitale sur les 300 000 m3 de besoin journalier. Plus de 50 000 m3 de ces besoins seront comblés avec les nouvelles infrastructures en construction, lesquelles seront opérationnelles cette année même.

Recueillis par Patricia Ramavonirina

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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