Publié dans Société

Braquage en plein jour à Anjohy - 100 millions d'ariary de devises étrangères envolées

Publié le mardi, 27 avril 2021

La scène d'un braquage survenue vers 8h à Anjohy, a provoqué l'émoi, du moins chez les riverains, très nombreux à en être témoins, près du marché du quartier. Ils se sont alarmés en voyant cet homme, encore jeune, et qui était complètement affolé, hors de lui, pour ne pas dire comme celui qui a perdu la raison, tout en demandant de l'aide.

Parallèlement à l'affolement de la victime, c'est-à-dire celui qui se plaignait de se faire voler de ses devises étrangères d'une valeur de 100 millions ariary, des témoins affirment avoir vu une Peugeot 405 filer et dévaler à toute vitesse la rue en pente menant vers Ambanidia, plus en aval. Une scène inouïe car le malheureux, pendant qu'il a tenté de rameuter les gens, a essayé de rattraper la berline au pas de course. Mais peine perdu.  D'après ses dires, ce sont les occupants de cette voiture fugitive qui se sont emparés de ses devises, non sans qu'ils ne l'aient menacé avec une arme à feu. « J'ai l'immatriculation de la voiture », devait se contenter de dire l'homme après ses vaines tentatives afin de la poursuivre à pied.

Pour le moment, tout reste encore flou, les enquêteurs ne s'étant pas encore exprimés sur l'affaire. Ces témoins expliquent que leur interlocuteur était aussi dans cette même voiture que les autres, probablement des personnes de sa connaissance. « Mais on ignore ce qui aurait dû se passer entre eux car la victime affirme avoir été menacée avec un revolver, tout en ayant reçu l'ordre de descendre du véhicule avant qu'ils ne s'enfuyaient avec l'argent », commente un témoin.

Interrogées sur cette affaire, des sources policières différentes affirment ne pas avoir été informées. Du moins, elles n'ont reçu aucune plainte à ce sujet.

« Sans doute, la victime a préféré s'en remettre immédiatement à un autre service de police ou à celui de la Gendarmerie », explique une source auprès du Commissariat du quartier dans lequel la scène s'était déroulée…

Franck R.

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Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

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