Publié dans Société

Décès d'un médecin à Fianarantsoa - Silence assourdissant des responsables !

Publié le jeudi, 27 mai 2021

S'agit-il du premier cas de thrombose survenu à Madagascar ? Telle est la question que se posent les personnes à l'affût de l'actualité suite au décès du docteur Hasina Raherimamdimby,  survenu 24 heures après l'administration de la première dose du vaccin Covishield. Déjà qu'une semaine après de sa disparition, aucune information portant sur la cause de son décès n'a été révélée voire entendue, un doute s'installe.  

Rappelons que ledit médecin a rendu l'âme au service d'urgence du Centre hospitalier universitaire Tambohobe à Fianarantsoa, le 20 mai dernier. Son corps a été transféré à Antananarivo le vendredi qui suivait son décès. Aussitôt, l'autopsie réalisée le 22 mai,  sa famille a immédiatement procédé à son enterrement à Antananarivo, c'est-à-dire le lendemain des examens. « Même la famille n'a pas été mise au courant du résultat de cette autopsie, connu par les experts le jour même de la recherche sur les causes de sa mort » a révélé un de ses membres de la famille, hier. Les approches au niveau du ministère de la Santé publique, de l'Organisation mondiale de la santé  et même de son lieu de travail à Fianarantsoa n'ont rien donné également. « L'origine du décès n'est pas encore connue (…) Les résultats des analyses ne sont pas disponibles », ont-il respectivement répondu de leur côté. Le public voudrait simplement que ces entités le rassurent, la transparence paraissant ainsi inévitable.

Notons que le 19 mai dernier, le défunt a pris une dose du vaccin contre la Covid-19 avec ses collaborateurs, en même temps que 218 volontaires, auprès du vaccinodrome de Fianarantsoa. Il était encore en bonne santé quelques heures avant son décès. Il a même pratiqué des exercices physiques avant de rendre l'âme aux alentours de 9h du matin. Une investigation a été ainsi menée par des équipes du ministère de la Santé publique, comprenant celle de surveillance auprès de la Direction du programme de vaccination élargie (DPEV), la Direction de l'agence des médicaments de Madagascar (DAMM) ainsi que des professionnels en expertises médicales légales.

K.R. 

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Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

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