Publié dans Société

RN 2  - Les transporteurs se plaignent de la destruction de la route

Publié le lundi, 07 juin 2021

Un véritable calvaire. Les transporteurs exerçant sur la ligne nationale et régionale ont repris leur activité à compter de vendredi dernier. Selon la statistique de l’Agence des transports terrestres (ATT), environ 48 % des taxis-brousse ont déjà desservi de nouveau  les destinations telles que Manjakandriana, Moramanga et Toamasina.

Avec la reprise des cours, le nombre de véhicules qui font des allers-retours dans cette partie Est de l’île va augmenter. Cependant, les transporteurs font face à une grande difficulté, notamment en cette période de récolte et à l’approche des grandes vacances. En effet, la RN 2 est en état de dégradation avancée. Selon Rivo, transporteur au niveau de la coopérative Kofimanga, c’est le tronçon de route reliant Antsampanana et Toamasina qui est le plus catastrophique. « Si auparavant, nous avons effectué ce trajet en 2 heures 30 minutes, actuellement, il nous faut jusqu’à 4 ou 5 heures. Dans la plupart du temps, nous devons faire descendre tous les voyageurs à cause de la profondeur des nids-de-poule », se plaint-il. Et le pire, la destruction de la route favorise les attaques de bandits. Si un tel cas se produit, tous les occupants du véhicule seront à la merci des coupeurs de route.

Ce calvaire a déjà duré 4 ans. D’autres routes nationales comme la RN 5 menant vers Fénérive-Est et Soanierana-Ivongo, de même que la RN 7 - juste avant l’entrée d’Antsirabe - sont également dans un piteux état. Face à cette situation, les transporteurs sollicitent le ministère de tutelle. La réfection des routes nationales est d’une grande aide pour les transporteurs, les Régions concernées et l’économie nationale.  

Pour la Capitale, la destruction des chaussées engendre des bouchons interminables. Du côté de 67ha et Antohomadinika, par exemple, il suffit d’une demi-heure pour effectuer un trajet de quelques mètres seulement. A cause des nids-de-poule, les automobilistes sont contraints de diminuer leur allure. La circulation est devenue ainsi à sens unique. Les files de véhicules se trouvant dans les deux sens doivent passer à tour de rôle pour éviter d’être coincés dans les trous.

Anatra R.

Fil infos

  • Malagasy aux Seychelles - Camille Vital appelle à l’unité de la diaspora
  • Ambohimalaza - Les analyses en France confirment l’empoisonnement
  • Déstabilisation à la JIRAMA - Une minorité tire les ficelles 
  • Service foncier - L’obtention du certificat de situation juridique presque instantanée
  • Huile impropre à la consommation - La traçabilité de "Roots" confirmée
  • Actu-brèves
  • Conseil des ministres décentralisé - Cap sur l’île Sainte-Marie
  • Stade Barea - Homologation, aux calendes grecques
  • ACTU-BREVES
  • Coliseum de Fianarantsoa - Un projet présidentiel devenu réalité  

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Débrayage inapproprié
    Les employés de la JIRAMA déclenchent un mouvement de grève. Sauvage ou irréfléchie ! Anachronique ou irresponsable ! Anti-économique ou contre-productive ! On hésite de quel adjectif devrait-on qualifier de façon précise cette énième grève du personnel de la JIRAMA. Quoi qu’il en soit, un débrayage dans un service public est toujours considéré comme inapproprié. Quels que soient les arguments avancés pour justifier le geste, un arrêt de travail d’un service public comme celui de la JIRAMA pénalise en premier lieu les usagers. Les clients, pour ne pas le dire la population, se voient priver de leurs besoins fondamentaux : l’eau et l’électricité. En fait, ils sont punis pour quelque chose dont ils n’ont rien à voir. Dans ce genre de situation, les innocents usagers sont toujours les premières victimes. Et éternelles victimes ! Déjà en temps « normal », ils subissent le calvaire dû aux délestages intempestifs et aux…

A bout portant

AutoDiff