Publié dans Société

Lutte contre la Covid-19 - Les dépenses s'élèvent à 40 millions de dollars

Publié le mercredi, 09 juin 2021

22 ambulances, 1200 concentrateurs d'oxygène, plus de 6000 lits d'hôpitaux dont 2000 distribués, plus de 1.000.000.000 de surblouses, plus de 800.000 masques FFP2 et d'autres équipements de Protection individuelles ainsi que 25 radiographies numériques, 130 respirateurs, plus de 1000 bouteilles d'oxygène, des milliards de médicaments.

Ce sont les dépenses effectuées par l'Unité de Coordination des Projets (UCP) auprès du ministère de la Santé publique (MSANP) dans le cadre de la lutte contre le coronavirus. Selon Alain Rakotovao, coordinateur national de l'UCP - MSANP, un financement de la Banque mondiale (BM) à hauteur de 61 millions d'ariary a été mise à disposition pour acheter des médicaments, des Equipements de protection individuelle (EPI), des matériaux indispensables à la prise en charge des patients Covid-19. « Nous disposons en reste environ 20 millions de dollars pour équiper d'autres structures de santé notamment à travers l'achat de 65 autres ambulances ou encore 10 kits GeneXpert ce mois-ci et prochainement 40 autres à répartir au niveau des districts privés de laboratoires d'analyse. A cela s'ajoute le remplacement des générateurs d'oxygène usés », a expliqué Alain Rakotovao, hier au cours d'une conférence de presse. Durant son intervention, il a expliqué que les structures de santé accueillant les patients de Covid-19 envoient un bon de commandes. Et c'est au niveau du ministère de la Santé publique que la validation s'effectue à travers le secrétariat général. Une fois accepté, l'UCP procède à l'acheminement des équipements.

Par ailleurs, au cours cette rencontre avec la presse, ce responsable a profité pour dire que tous les personnels de santé recrutés restent en activité. Environ une centaine de contractuels mobilisés auprès des structures de santé récemment fermés ont été transférés auprès des CTC et hôpitaux demeurant fonctionnels.

KR. 

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Editorial

  • Débrayage inapproprié
    Les employés de la JIRAMA déclenchent un mouvement de grève. Sauvage ou irréfléchie ! Anachronique ou irresponsable ! Anti-économique ou contre-productive ! On hésite de quel adjectif devrait-on qualifier de façon précise cette énième grève du personnel de la JIRAMA. Quoi qu’il en soit, un débrayage dans un service public est toujours considéré comme inapproprié. Quels que soient les arguments avancés pour justifier le geste, un arrêt de travail d’un service public comme celui de la JIRAMA pénalise en premier lieu les usagers. Les clients, pour ne pas le dire la population, se voient priver de leurs besoins fondamentaux : l’eau et l’électricité. En fait, ils sont punis pour quelque chose dont ils n’ont rien à voir. Dans ce genre de situation, les innocents usagers sont toujours les premières victimes. Et éternelles victimes ! Déjà en temps « normal », ils subissent le calvaire dû aux délestages intempestifs et aux…

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