Publié dans Société

Vaccin Covishield - Des pays européens donnent leur approbation

Publié le lundi, 05 juillet 2021

La version indienne de l'AstraZeneca, produite par « India's Serum Institute », et qui est connue sous le nom de « Covishield » n'est pas autorisée sur le territoire européen. L'Agence européenne des médicaments (EMA) a affirmé que le fabricant n'a pas encore déposé de demande d'autorisation pour le vaccin Covishield, ce qui n'est pas le cas pour Oxford-AstraZeneca (AZ), appelé Vaxzevria. D'autant plus que l'EMA n'a pas besoin d'approuver le site de fabrication d'AZ en Inde, l'Union européenne ne recevant aucune dose de ce pays.

 

Cependant, la Commission européenne a laissé aux Etats membres le soin de décider d'autoriser ou non les voyageurs ayant reçu les doses du vaccin Covishield à entrer sur leurs territoires. Une source auprès de l'Ambassade de l'Union européenne à Madagascar a avancé que quelques pays européens ont quand même accepté le vaccin AstraZeneca de fabrication indienne à leurs frontières. On peut citer l'Allemagne ou encore le Pays-Bas. « Le vaccin est comme tout autre produit. Il lui faut une autorisation de mise sur le marché. Toutefois, Vaxzevria, le vaccin anglo-suédois AstraZeneca, a effectué la demande, d'où son autorisation sur le territoire européen. Actuellement, Covishield attend une validation. Particulièrement pour la France, une étude est actuellement lancée et ledit vaccin va être bientôt autorisé », a révélé cette source. Et même Michel Saint-Lot, Représentant de l'UNICEF à Madagascar, a souligné que sept pays reconnaissent le vaccin Covishield. Cela renvoie à la déclaration de la Commission européenne, vendredi dernier, sur l'exploitation des options d'acceptation du vaccin Covishield dans tout le bloc, bien qu'elle ait averti que cela pourrait prendre du temps. « Afin d'assurer une approche coordonnée, la Commission est en discussion avec ses Etats membres pour voir quelle est la meilleure approche à adopter », a déclaré un porte-parole de l'Union européenne (UE).

Rappelons que l'Organisation mondiale de la santé (OMS) avait donné son feu vert pour une utilisation d'urgence de la version indienne de l'AstraZeneca en février dernier.  Elle exhorte les pays de l'UE à accepter l'utilisation du vaccin Covishield. L'Inde a jusqu'à présent administré plus de 284 millions de doses de Covishield sur 323 millions injections. Il faut noter que les quatre vaccins dont l'utilisation est autorisée dans l'UE sont les productions du vaccin Pfizer-BioNTech - parfois connu sous le nom de Comirnaty, l'Oxford-AstraZeneca (AZ)  - appelé également Vaxzevria, Moderna - connu aussi sous le nom de Spikevax, ainsi que Janssen - parfois appelé le vaccin Johnson & Johnson.

Recueillis par K.R.

Fil infos

  • Elections consulaires des Français de l’Etranger - La liste Français du Monde revendique une meilleure prise en charge sociale
  • Refondation - « L’espoir d’un véritable renouveau démocratique s’amenuise », dixit la société civile
  • Direction Générale de l’ARAI - Un homme de l’intérieur prend les rênes
  • Premières pluies - Les infrastructures déjà mises à très rude épreuve
  • Actu-brèves
  • HCC - Trois anciennes ministres réintègrent l’Assemblée nationale
  • Concertation nationale - LES RECOMMANDATIONS D’UN CITOYEN D’AMBATONDRAZAKA
  • Détention de Rinah Rakotomanga - Son avocate dénonce des dessous politiques
  • Actu-brèves
  • Loi de finances - Nouveau huis clos des députés

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Désagrément séculaire
    Antananarivo, la ville basse, vit tous les ans les difficultés humainement gênantes dues aux caprices des eaux en période de pluie. En 1610, quand le Roi Andrianjaka, le demi-frère d’Andriatompokoindrindra, se décida de déménager le chef-lieu de son royaume d’Ambohimanga, à Analamanga, il ne comptait pas, à jamais d’ailleurs, s’installer sur la vaste plaine de Betsimitatatra mais il choisit le site d’une colline hautement perchée surplombant ladite plaine. Un choix délibéré et assumé ! Notons qu’Analamanga n’était pas un lieu inhabité. A son arrivée, des occupants s’y installaient déjà : les Vazimba. Ces derniers y vivaient paisiblement. Au moment où les guerriers – éclaireurs envoyés par le souverain d’Ambohimanga frappèrent à la porte, les Vazimba, premiers occupants de la Colline bleue n’ont pas déployé de la résistance. Ils obtinrent en revanche l’assurance de pouvoir se déménager à Antehiroka.

A bout portant

AutoDiff