Publié dans Société

Sécurité routière - 10 % des véhicules administratifs examinés sont inaptes

Publié le lundi, 05 juillet 2021

Tous les véhicules circulant sur le territoire national doivent passer une visite technique régulière. Ce texte est valable pour les véhicules ayant été utilisés pendant plus de 5 ans, que ce soit dans le secteur privé ou public. Cependant, ces propos étaient seulement considérés comme une recommandation pour les institutions publiques.

Selon le décret datant de mars 1971 et la décision prise en Conseil des ministres - sortie en septembre 2019, la visite technique est obligatoire pour tous les véhicules administratifs. Afin d'appliquer cette note de service, la Direction générale de la sécurité routière (DGSR) a effectué une descente au niveau de l'Assemblée nationale. Les vérificateurs ont procédé à une visite technique des véhicules de transport de personnel, ceux des députés et leurs cortèges. Et ce, en commençant par ceux du président de cette institution. Cette descente a pour objectif de sensibiliser et d'encourager toutes les institutions publiques à procéder à une visite technique de leurs véhicules. Néanmoins, toutes les démarches administratives sont gratuites.

Depuis 2019, environ 10 % des véhicules administratifs qui ont passé la visite sont inaptes, selon la statistique au niveau de la DGSR. En 2019, ce taux était de 11,9 %, contre 8 % en 2020 et 6,5 % durant le premier trimestre de l'année 2021. Comme il est stipulé dans le règlement, tous les véhicules qui sont déclarés inaptes ne peuvent pas rouler et devront passer une contre-visite. Avant cela, les propriétaires devraient procéder à une réparation. L'objectif est de lutter contre les accidents de la circulation, causés par la défaillance technique et mécanique. D'ailleurs, il a été constaté que ces derniers temps, les véhicules administratifs provoquent également des accidents de la circulation, selon le directeur des opérations auprès de la DGSR.

Anatra R.

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Editorial

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    Attention ! « Mananika ny trambo ». La bête grimpe et rampe. Elle atteint la ligne rouge. Les sentinelles ne doivent pas baisser la garde. De quoi s’agit-il ! En cette semaine qui s’achève ce samedi 6 décembre débutait, le lundi 1er décembre par la célébration de la Journée mondiale de la lutte contre le Syndrome immunitaire déficitaire acquis, le SIDA. Un peu partout dans le monde, surtout dans les grandes agglomérations à risque, les autorités sanitaires organisèrent des manifestations parfois à caractère festif ou autres de nature à transmettre des messages forts sur le danger que représente le VIH / SIDA. Des mobilisations pour la conscientisation de la population notamment des jeunes, population à risque, sur la conduite à tenir. A Madagasikara, comme dans la plupart des pays à population jeune, le pays s’expose de plus en plus dangereusement aux griffes de cette terrible maladie. Ces deux dernières décennies,…

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