Publié dans Société

Série d'incendies à Antananarivo - Un mort et de nombreux dégâts matériels

Publié le mardi, 13 juillet 2021

Série noire hier dans la Capitale avec le décès d'un quinquagénaire, consécutif à des départs de feu. Le premier sinistre s'est produit à Soamandrakizay, vers 1 heure du matin. Un feu s'est déclaré dans un garage. Six véhicules installés à l'intérieur ont été calcinés.

Après avoir tenté seul de maîtriser le feu, le gardien du lieu s'est résolu à appeler les sapeurs-pompiers. L'incendie n'a été totalement maîtrisé que vers 6 heures. Aucun décès ni blessé n'a été reporté. Les raisons de l'incendie sont inconnues. Une enquête est ouverte.

Le second drame s'est noué vers 10 heures du matin du côté d'Ambanin'Ampamarinana. Pour des raisons qui restent à élucider, un début d'incendie s'est déclaré dans une maison. Des pompiers venus pour la coupe d'arbres dans le quartier sont intervenus pour éteindre le feu. Là aussi, une enquête et des expertises doivent être menées.

Le troisième incendie a dévasté une maison à étages à Mahamasina-Sud, dans les parages de l'hôpital de Befelatanana, vers 11h hier. Le sinistre a fait une victime, un locataire, un homme de 52 ans. Le corps rendu totalement méconnaissable du défunt a été retrouvé à l'étage supérieur, qui est le théâtre de l'incendie.

« Nous ignorons encore ce qui s'est vraiment passé, ce qui est sûr c'est que le malheureux n'a pu quitter le bâtiment en feu au moment de l'alerte. Or, les autres personnes qui se trouvaient également à l'intérieur ont toutes réussi à se sauver à temps lorsque l'incendie a éclaté », confie Tefy (15 ans), un voisin de quartier des sinistrés. Outre cette perte en vie humaine, ce sinistre a aussi causé la destruction, dans leur totalité, des meubles se trouvant dans les appartements en feu.

Le sinistre serait dû à un problème électrique, probablement un court-circuit selon une source auprès des sapeurs-pompiers de Tsaralalàna. Des riverains assurent toutefois avoir entendu une forte explosion ayant préludé à celui-ci. Ce qui leur conforte la thèse de l'explosion d'une bonbonne de gaz dans la cuisine. « Je crois plutôt que la bonbonne a éclaté à cause de la grosse température liée aux flammes qui régnaient dans la maison et non l'inverse », déclare pour sa part Bernard (51 ans), un autre riverain.

Forces de l'ordre et sapeurs-pompiers ont été dépêchés sur place. Leur intervention n'a pris fin que vers 13h30 où les flammes ont diminué progressivement d'intensité. Elle a également permis de sauver les appartements de l'étage inférieur du bâtiment. Actuellement, la Police dont la Brigade criminelle poursuit encore ses investigations sur ce drame.

Franck R.

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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