Publié dans Société

Covid-19 - Aucune trace du variant Delta à Madagascar

Publié le mardi, 13 juillet 2021

A la date d'hier, Madagascar n'a pas encore découvert le variant Delta.  Lors de son intervention dans l'émission « Korambe Mandraigny » produite par la Radio nationale malagasy (RNM), le Professeur Zely Arivelo Randriamanantany, directeur général de la Fourniture des soins (DGFS) auprès du ministère de la Santé publique (MNSANP), a bien souligné que ce variant Delta n'est pas encore arrivé sur notre territoire.

 

Particulièrement pour notre pays, l'Institut Pasteur de Madagascar (IPM), à travers ses laboratoires d'analyse implantés à l'étranger, est connu être l'enseigne apte à mener un travail de séquençage, c'est-à-dire l'obtention des informations précises sur l'origine du virus SARS-CoV-2. Notons que le variant Delta du coronavirus a été détecté en Inde en octobre 2020 et touche actuellement au moins 96 pays. Les données préliminaires montrent qu'il est plus transmissible que les autres variants. Il comporte un risque plus élevé d'hospitalisation et de réinfection et génère un tableau de symptômes légèrement différent, c'est-à-dire plus de maux de tête et moins de toux. Ledit variant est estimé entre 30 à 60 % plus transmissible que les autres variants du coronavirus.

3 décès et 18 contaminés en 24 heures

Le bilan Covid-19 à Madagascar, établi le 12 juillet dernier, a fait état de trois décès, localisés dans les Régions de Haute-Matsiatra (2) et Analamanga (1). Depuis le mois de mars 2020, la Grande île a recensé 936 personnes décédées du coronavirus. En outre, le Centre de commandement opérationnel - Covid-19 a également rapporté 18 nouvelles contaminations sur 148 tests effectués sur l'ensemble du pays. Ces nouveaux porteurs du virus ont été recensés dans l'Analamanga (9), Amoron'i Mania (4), Vakinankaratra (2), Atsimo-Andrefana (1), Ihorombe (1), Itasy (1). Entre-temps, 10 cas de guérison ont été répertoriés.

Recueillis par K.R.

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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