Publié dans Société

Embellissement de la ville - Les jardins d’Ampefiloha font peau neuve

Publié le dimanche, 25 juillet 2021

« Antananarivo verte, propre, lumineuse et en sécurité ». C’est le défi du premier magistrat de la ville, Naina Andriantsitohaina. Après la construction des marchés à étages pour les commerçants ambulants, la gestion de la circulation des véhicules, l’aménagement de quelques endroits publics dont Antanimena, Behoririka, Soarano ainsi que la réfection des rues, la Mairie se concentre actuellement sur l’embellissement de la ville des mille.

Les jardins d’Ampefiloha font partie de ces grands projets. C’est le fruit d’un partenariat public et privé entre la Commune urbaine d’Antananarivo (CUA), la Caisse Nationale de Prévoyance Sociale (CNaPS) et la société financière d'investissement Aro (Fiaro). Les jardins sont ainsi totalement rénovés. Les éclairages publics ont également été remplacés, allant du Carlton à Anosy jusqu’au passage à niveau à Ampefiloha. Un jet d’eau a été construit au milieu de l’espace vert, outre les longues allées en carreaux et des prairies variées. Des chaises y sont installées pour que le public et en particulier les retraités puissent admirer la beauté de ces jardins.

Selon le directeur de l’urbanisme auprès de la CUA, Randriamananjara Sandrina, d’autres techniciens ont collaboré dans le cadre de la réalisation de ce projet dont Solarma et Phyto-logique. « Il a fallu des mois de travaux pour construire ces superbes jardins. Actuellement, cet espace vert est considéré comme le meilleur dans la ville », soutient-il. La semaine dernière, une délégation menée par le maire Naina Andriantsitohaina et le ministre de la Sécurité publique, Fanomezantsoa Rodellys Randrianarison, a effectué une réception technique de ces jardins. A l’issue de cette visite, le maire a avancé que le but de ce projet est d’avoir une ville embellie afin que les habitants puissent jouir d’un beau lieu de balade en famille. Par ailleurs, le jardin d’Anosy a été aussi réaménagé. « Dans les prochains jours, ces jardins pourront être accessibles à tout le public. Nous sollicitons toujours tout un chacun à respecter la propreté et à prendre soin de ces espaces pour pérenniser nos biens communs », souhaite-t-il. Une raison de plus que les lieux publics comme ceux-ci sont clôturés. D’autres projets sont déjà en cours !

Anatra R.

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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