Concernant les arrêts de bus, les primus et les terminus, ils resteront les mêmes. Toutefois, quelques changements ont été effectués. « Le bus ne pourra pas transporter de bagages ni de marchandises. Et cela est stipulé dans le cahier des charges. Il doit travailler à partir de 5h du matin jusqu’à 21h du soir, de lundi à dimanche », soutient ce responsable. Le nombre de places est réduit à 22 pour les véhicules à 32 places, à 18 pour les 27 places et à 15 pour les 22 places. Les strapontins sont interdits et la propreté du véhicule devrait être irréprochable. Les bus class seront identifiés par les couleurs bleu métallisé et jaune avec l’inscription « bus class tana ». Outre les sièges confortables pour les passagers, le véhicule est muni d’un distributeur de gel, d’un écran plat, d’un GPS connecté à des réseaux Wifi et un extincteur.En plus, les chauffeurs et les receveurs porteront des uniformes dignes de leurs fonctions. Le tarif est fixé à 1 500 ariary et il n’y aura pas de demi-tarif.
Le projet « bus class » est initié par la Commune urbaine d’Antananarivo (CUA) et le Comité stratégique secteur taxi-be (CSST).D’autre part, il n’y aura pas de délivrance de nouvelle licence. Toutefois, « toutes les coopératives pourraient faire une demande auprès de la Mairie pour changer leur véhicule en class. Une fois leur demande validée, leurs bus pourront travailler de suite », soutient-il. Il est à noter que seuls les couleurs et les arrêts de bus changent, par contre le numéro de la ligne et la destination restent les mêmes. Les arrêts intermédiaires ou rapides sont supprimés. Les bus class traverseront les rues d’Antananarivo à compter de ce mois-ci.
La réception technique des véhicules s’est tenue, hier à l’OMAVET Ampasampito. Le maire de la Capitale, Naina Andriantsitohaina ainsi que les différents responsables des coopératives ont honoré de leur présence cette présentation.
Anatra R.