Publié dans Société

Approvisionnement en eau potable à Antananarivo - Un grand problème résolu pour des milliers d'habitants

Publié le mardi, 27 juillet 2021

« Plus la peine de rester éveillé ou de se réveiller à 1h du matin pour collecter de l'eau potable. Les infrastructures récemment construites dans notre Commune ont pu résoudre ces maux pour les habitants d'Ambohidrapeto et ses environs », se réjouit Paulette Rasoanandrasana, résidente auprès de la Commune de Fiombonana, dans le District d'Atsimondrano.

Comme cette mère de famille, bon nombre d'habitants des Communes environnantes d'Ambohidrapeto Itaosy ont désormais accès à l'eau potable, y compris les branchements particuliers. Avec une capacité de production de 100 m3 par heure, la nouvelle station de captage implantée à Ampirika, dans la Commune d'Ankadimanga, pourra également servir les localités périphériques, dont les Communes de Fiombonana et d'Ambohidrapeto, soit des milliers d'habitants bénéficiaires.

« La difficulté d'accès à l'eau potable constitue un lot quotidien de la population dans bon nombre de Communes à Itaosy et ce depuis des années. Mais ce problème est actuellement en cours de résolution avec les nouvelles infrastructures et les travaux de rénovation effectués. D'ailleurs, l'Atsimondrano fait partie des Districts priorisés dans l'approvisionnement en eau potable », s'exprime Andry Ratsivahiny, député élu dans cette Circonscription. « Pour le cas d'Ampirika, le traitement de l'eau a nécessité l'utilisation des nouvelles technologies, avec l'excédent de fer. Quant aux branchements particuliers, il est maintenant temps d'entretenir vos infrastructures et d'en prendre soin », ajoute Voahary Rakotovelomanantsoa, ministre de l'Eau, de l'Assainissement et de l'Hygiène (MEAH). C'était hier lors d'une visite de ladite station, afin de constater de visu l'avancement des travaux et de s'entretenir avec la population bénéficiaire.

Après Ambohidrapeto où la station de captage est maintenant opérationnelle, la visite s'est poursuivie dans les stations d'Ambatomaro et de Mandikamanana. Chacune de ces stations dispose d'une capacité de 100 m3 par heure, comme celle d'Ampirika. Leur implantation constitue un salut pour les habitants, lesquels n'ont pas pu profiter de l'eau potable pendant des années. « Les travaux d'entretien, de rénovation et de construction d'infrastructures en eau potable ont manqué pendant des années à Antananarivo, mais le Président de la République Andry Rajoelina tient à apporter des solutions pérennes pour y remédier. Cela figure d'ailleurs dans le "Velirano" n° 2, relatif à l'accès à l'eau pour tous », rappelle le numéro Un du MEAH. « Les 9 infrastructures en construction à Antananarivo, dont certaines sont déjà opérationnelles, seront visitées une à une », souligne la ministre de tutelle. Leur inauguration se fera incessamment…

Patricia Ramavonirina

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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