Publié dans Société

Circoncision collective à Ankadikely-Ilafy - Une quarantaine d’enfants pris en charge par le Groupe Sodiat

Publié le dimanche, 01 août 2021


Avec la crise sanitaire, bon nombre de parents se ruent vers la circoncision collective. Outre la prise en charge durant et après l’opération en cas de complication, certains organisateurs utilisent la technique moderne de circoncision afin de diminuer la douleur de l’enfant et de préserver l’hygiène. Comme à l’accoutumée, le Groupe Sodiat, représenté par le Polyclinique d’Ilafy, organise une circoncision collective pour la Commune rurale d’Ankadikeky-Ilafy. Hier,  40 petits garçons âgé d’un à 5 ans ont été circoncis. Cette année, c’est la Commune d’Ankadikely qui a pris en charge l’opération, contrairement aux années précédentes. La participation du Groupe Sodiat concerne l’approvisionnement en médicaments nécessaires durant et après l’opération, ainsi que la distribution de jouets et friandises pour les enfants, selon le représentant de la Polyclinique  d’Ilafy.
Cette année, le nombre des enfants circoncis a été limité à cause de la pandémie et l’urgence sanitaire. Et ce sont les parents qui ont déjà effectué l’inscription de leurs enfants l’année dernière qui ont été priorisés. En effet, cette circoncision de masse organisée par la Polyclinique est la plus attendue des parents. « Elle a été suspendue l’année dernière, mais nous avons préféré attendre, bien que d’autres opérations effectuées par d’autres organisations aient déjà réalisées dans notre Commune », soutient Ravao, parmi les bénéficiaires.
Le but de cette circoncision collective est d’alléger les dépenses des parents et de les soutenir en cette période de crise. Effectivement, la plupart d’entre eux se ruent vers la médecine traditionnelle à cause de la cherté de l’opération. Néanmoins, les enfants courent un grand risque avec cette pratique. Actuellement, le coût d’une circoncision varie aux alentours de 50 000 à 400 000 ariary selon la méthode utilisée.
Anatra R.




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Editorial

  • Traque aveugle (II) ?
    Nous revenons à la charge. Au risque d’être taxé d’entêté, il nous est impossible de ne pas revenir sur le thème précédent (« Traque aveugle » du 14 /11 /25) afin d’interpeller vivement ce que nous appelions, au final, de traque aveugle à l’encontre des entités de productions appartenant à des nationaux et laisser, non-inquiétés, certains ressortissants étrangers souvent naturalisés malagasy aux pratiques douteuses. Des voix commencent à s’élever et finissent par remonter en surface. Ces voix discordantes inondent la toile et dénoncent : « pourquoi s’acharne-t-on sur certains rares Gasy, capitaines d’industrie, en laissant « en paix » les … autres ! Suivez mes yeux ! Lors de la première édition de la « Traque aveugle » du 14 novembre 2025, on était amené à capter l’attention du public sur certaines opérations militaires, des fois, musclées qui sont en fait, de source avisée, des perquisitions officielles. On différencie difficilement…

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