Publié dans Société

Naufrage sur la côte ouest - 4 personnes portées disparues, les épaves de la pirogue retrouvées

Publié le dimanche, 22 août 2021

Une pirogue baptisée Fanilo et qui a transporté sept personnes dont des pêcheurs a sombré, probablement avant le week-end dernier au large de la côte nord-ouest. Jusqu’ici, quatre d’entre elles sont portées disparues, et seules trois ont survécu et ont pu être secourues. C’est du moins ce qu’a avancé une source majungaise, hier.

Les victimes, quoique traumatisées et encore sonnées, ont alors pu regagner leur foyer respectif après un examen de leur état par le médecin.  Par ailleurs, les épaves de cette pirogue ont été finalement retrouvées au large de Soalala, sans que les sauveteurs n’aient réussi pour autant à déceler les moindres indices sur les naufragés, ceux que l’océan a donc avalé. « Du coup, l’armateur a déjà récupéré les restes de l’embarcation », confie une source d’information locale.

La petite embarcation a quitté Mahajanga quelques jours plus tôt pour mettre le cap sur Besalampy lorsque le drame est survenu.  Cependant, la cause du drame n’avait pas été encore clarifiée. Une erreur humaine ? Une surcharge ? Ou bien un caprice de la météo ? Nul ne le sait vraiment tandis que les gardes-côtes et les autorités maritimes locales poursuivent les explorations du fond de la mer pour tenter de retrouver, au moins les corps des disparus. Mais c’est loin d’être une tâche aisée, étant donnée l’impossibilité de savoir dans quel secteur la pirogue a-t-elle sombré. Aussi, les habitants mais aussi les pêcheurs de la zone littorale comprise entre Soalala et Besalampy, sont priés de signaler les autorités en cas de découverte de corps dans cette zone maritime.

Chaque année, des drames similaires se produisent sur cette côte du pays.

Et pourtant, nous sommes encore en pleine saison sèche, donc plutôt calme et où les orages ou autres perturbations atmosphériques ne sont pas encore au rendez-vous. Il est donc curieux que la pirogue Fanilo a quand même chaviré dans des conditions plutôt moins pénibles pour naviguer.

Franck R.

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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