Publié dans Société

Antananarivo Renivohitra - La réfection de la route à Antohomadinika sollicitée

Publié le lundi, 06 septembre 2021



L’aménagement de la ville continue. Depuis le mois de juin dernier, la Commune urbaine d’Antananarivo (CUA) procède aux travaux de réhabilitation des portions de route situées aux 67 Ha, lesquelles sont devenues actuellement en état de délabrement total. Une réfection qui a satisfait les automobilistes et notamment les riverains. De son côté, la population sollicite également la réfection d’autres infrastructures routières se trouvant dans la Capitale, entre autres le tronçon de route situé à Ambodin’Isotry - à côté de l’Ecole primaire publique (EPP), la rue pavée à Ankasina, une autre route à Soavinandriana - en bas de l’hôpital militaire de Soavinandriana (Cenhosoa) et la route du côté d’Antohomadinika.

Quant à cette dernière, d’ici quelques temps, elle ne sera plus accessible aux véhicules à cause de sa dégradation avancée. Durant la période des pluies ou quand les canaux d’évacuation d’eaux usées débordent, même les piétons sont confrontés à de grandes difficultés. En effet, il est difficile de repérer les énormes trous situés au beau milieu de la chaussée. Ceux-ci ne cessent de s’agrandir de jour en jour. Par conséquent, des embouteillages monstres sont attendus tous les jours ouvrables avec la nouvelle année scolaire qui vient de commencer. A cause de la destruction des chaussées, les automobilistes sont contraints de diminuer leur allure. Parfois, il faut plusieurs heures pour effectuer un trajet de quelques mètres seulement. Et encore pire, la route est souvent devenue à sens unique et les files de voitures doivent rouler en alternance.

Outre les énormes nids-de-poule, des véhicules sont garés sur des stationnements interdits ou carrément au milieu de la rue, tandis que d’autres effectuent un manœuvre sur une voie à double sens en coupant une ligne continue, sans se soucier des désagrements que tout cela puisse causer. « Cette route se trouve déjà dans cet état depuis des années, et aucun des gouvernements qui se sont succédé n’ont jamais pris la peine de la réhabiliter. Nous espérons que les travaux vont incessamment commencer. Et ce sera un grand soulagement pour nous les usagers », avance un chauffeur de « taxi-be » de la ligne 162.

Anatra R.

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Editorial

  • Assez !
    « La maison brûle, nous regardons ailleurs ! ». Par cette célèbre phrase devenue légendaire et historique que Jacques Chirac, alors Président de la République française, devait entamer son discours lors de l’ouverture de l’Assemblée plénière du IV ème Sommet de la Terre le 2 septembre 2002 à Johannesburg, en Afrique du Sud. Le Président français voulait faire allusion sur le danger réel que le monde encourt à cause du réchauffement climatique mais les hommes affichent leur indifférence sinon leurs attentions s’orientent ailleurs. Alors que le pays traverse une zone de forte turbulence, nous les concitoyens, les compatriotes, nous passons le clair de notre temps à nous chamailler. La tempête si puissante risque d’emporter le navire, les passagers à bord, trop occupés à se quereller, ne sont pas conscients du péril en la demeure. Jacques Chirac interpelle les « occupants » de la maison de leur ignorance et leur indifférence…

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