Publié dans Société

Ministère de l’Education nationale à Ampasamadinika - Un incendie réduit en cendres des manuels scolaires

Publié le lundi, 06 septembre 2021


Un violent incendie a ravagé le vieux bâtiment de l’ONEP (Office national des écoles privées) sis à Ampasamadinika, et devenu plus tard un bureau annexe du ministère de l’Education nationale (MEN), vers 13h hier.Toutefois, l’on ne déplore aucune victime humaine contrairement aux allégations de certaines sources annonçant la blessure d’un enfant. L’immeuble, datant des années 50, abrite des familles d’agents dudit ministère. Ces dernières, absentes pour la plupart, ont perdu une bonne partie de leurs biens et meubles dans le sinistre.  “Les occupants du vieux immeuble n’avait même pas le temps d’évacuer leurs affaires. Tout était consumé : la literie, les appareils électroménagers, etc. Seule une infime partie des meubles a pu être sauvée”, commente un voisin des victimes. Tous les ouvrages ou autres manuels d’enseignement qui s’y trouvaient et prévus être distribués gratuitement aux élèves du pays, mais aussi des tonnes d’archives et autres vieux documents ont été également réduits en cendres. “En un rien de temps, le feu a poursuivi son œuvre destructrice. Ces vieux papiers ainsi que les vieilles boiseries constituant la charpente de la construction ont accéléré sinon amplifié l’ampleur des dégâts”, constate un officier encadrant l’équipe de sapeurs-pompiers engagée dans la lutte contre le feu, sur place.
Comprenant deux étages, l’ensemble de l’édifice était alors parti en flammes et un angle de l’immeuble situé au second étage, orienté nord, s’est déjà écroulé lorsque nous nous rendions sur place pour constater de visu. “Sous l’effet des flammes, la structure du toit déjà ramolli s’est brutalement affaissé, provoquant au passage l’écroulement d’une bonne partie du mur”, renchérit notre interlocuteur.
L’incendie, dont on ignore justement la cause, aurait démarré dans un angle orienté nord du bâtiment. Les versions des témoins, qui sont constitués de locataires, restent confuses. Car si certains soupçonnent un court-circuit, d’autres certifient que le feu aurait démarré d’une maison voisine et dont les flammes se sont étendues très rapidement sur le bâtiment du MEN. “Tout ce j’ai vu, c’est que le feu s’est développé au rez-de-chaussée. De plus, il n’y eut aucun moyen pour y accéder, les occupants n’étant pas à l’endroit au moment où l’incendie s’est déclaré. Ils ont dû se rendre à un enterrement”, explique Vero, une jeune locataire. 
Les sapeurs-pompiers y ont dépêché trois fourgons-pompes. « Nos camions servent uniquement de relais. A l’explication, on exploite au maximum et par surpression une bouche d’incendie située dans le secteur de l’hôtel Sakamanga afin d’amener l’eau jusqu’ici », explique encore notre interlocuteur au sein du service des sapeurs-pompiers de Tsaralalàna. Il a fallu plus de deux heures de temps aux soldats du feu pour maîtriser les flammes particulièrement opiniâtres. Actuellement, l’affaire est entre les mains du commissariat central de Police de Tsaralàlàna, lequel a dépêché ses éléments encadrés par un commandant de compagnie sur place. L’enquête suit son cours.
Franck R.


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Editorial

  • Cauchemardesques
    L’apocalypse ! La série noire continue. Tout comme si la galère déroutante de la JIRAMA ne suffit pas que voilà d’autres soucis poignants viennent empirer la situation déjà préoccupante. Au fait, les conditions de vie précaires et vulnérables dues à l’emprise dans le cercle vicieux de la misère et de l’insécurité se suffisent même plus que nous voilà qu’il faille ajouter d’autres faits troublants nous conduisant tout droit vers une psychose inénarrable. Et nous revenons à la charge et tirons, en appuyant cette fois-ci plus forte la sonnette d’alarme. La série noire des cauchemars ne peuvent plus continuer ainsi.

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