Publié dans Société

Braquages sur les routes nationales - Caravane et escortes des Forces de l’ordre comme issues

Publié le mardi, 21 septembre 2021

Panique au niveau des routes nationales menant vers le Sud de Madagascar. Après les attaques successives des taxis- brousse qui se sont produites dernièrement sur la RN7, les transporteurs haussent le ton. Ils avancent le retour des escortes des Forces de l’ordre et la caravane pour lutter contre l’insécurité sur les routes nationales.

Un avis qu’ils partagent avec l’EMMONAT, rassemblant la Police, la Gendarmerie nationale et l’Armée. D’après Raharison Rolland, responsable au niveau du stationnement de Fasan’ny karana, durant la période de confinement, l’escorte a été suspendue avec les activités des transporteurs. A cette époque, il était encore facile de poursuivre et repérer les personnes douteuses dans les routes nationales, à cause du couvre- feu. L’existence des barrages sanitaires a diminué le nombre des infractions.

Actuellement, le nombre des véhicules qui circulent sur les routes nationales augmentent autant que les taxis- brousse avec comme clients principaux les commerçants. Ainsi, les transporteurs autant que les passagers s’inquiètent énormément pour leur sécurité.

« Nous transportons régulièrement des commerçants, d’autant plus que la période de la haute saison pour la vente commence. Cependant, nous ne pouvons rien faire pour se protéger et protéger les voyageurs», soutient un transporteur.

Durant la réunion de l'Etat-major mixte opérationnel national (EMMONAT) au Toby Ratsimandrava, plusieurs mesures ont été prises afin de maîtriser ce chaos. La Police nationale mise sur des enquêtes et une descente sur les lieux des crimes. Elle rappelle ainsi les patrouilles motorisées sur les routes nationales et la mise en place des Brigades routières spéciales (BRS) tous les 100 ou 150 km.

 Pour rappel, le dimanche dernier, deux autres taxis-brousse provenant de Manakara ont été victimes d’une embuscade tendue par des bandits dans un point kilométrique situé entre Ambositra et Antsirabe. Les vitres des véhicules ont volé en éclats, tandis que les passagers ont été dépouillés de leurs biens et de liquidités.

 Anatra R.

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Editorial

  • Date maudite !
    Treize mai, date à effacer ! Ce samedi, jour pas comme tous les autres samedis, 13 mai 1972, date où les mouvements de grève des étudiants grossis par tous les élèves de la Capitale, prenaient une allure radicale, point de non retour, sur l’Avenue de l’Indépendance, devant l’Hôtel de Ville, baptisée désormais Place du Treize mai. Il y a cinquante-trois ans en ce jour du 13 mai 2025, les Forces républicaines de sécurité (FRS) chargeaient à balles réelles les manifestants à Analakely devant l’ancien Hôtel de Ville. Le sang a coulé ! Il y a eu des morts et des morts ! Les choses allaient se précipiter. Pris de panique sinon aux abois, feu Président de la République Philibert Tsiranana enchaînait des décisions qui aboutirent, au final, à la chute du régime PSD. Le Général de Division Gabriel Ramanantsoa, Chef d’ Etat-major de l’Armée prit les rênes du pouvoir suite…

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