Publié dans Société

Retour des spectacles en plein air - Les maisons de production et artistes encore réticents

Publié le lundi, 20 septembre 2021


Une année difficile pour les artistes et producteurs. Après un an de suspension, les spectacles en plein air et en salle sont de nouveau autorisés dans la Région Analamanga. S’il s’agit d’une bonne nouvelle pour le public, les maisons de production et artistes sont encore réticents, quant à l’organisation des spectacles. En effet, les spectacles sont autorisés, mais 2021 est déjà considérée comme une année blanche. Aucun événement ne sera plus possible pour cette année, autant que le premier trimestre de 2022. « L’année sera clôturée, d’ici quelques mois et ce sera difficile de programmer un quelconque spectacle en si peu de temps. Pour l’instant, nous n’avons prévu aucun programme ni pour cette année ni pour l’année prochaine », soutient le responsable au sein de Mi’ritsoka production. Pour d’autres organisateurs, ils misent actuellement sur les spectacles en salle dont Plaza Ampefiloha, CCESCA à Antanimena ou un petit emplacement comme le théâtre de verdure d’Antsahamanitra. « Il est encore difficile d’attirer plus de spectateurs dans les endroits disposant une grande capacité d’accueil comme le Coliseum. Les gens sont encore affectés par la crise, même s’ils voudraient bien se défouler », soutient un organisateur. Ainsi, les organisateurs sont obligés de baisser le prix du billet d’entrée pour éviter les pertes. D’ailleurs, la majorité des artistes s’acquittent encore de leurs dettes. D’après eux, durant la reprise temporaire des spectacles, ils ont déjà perçu une avance, mais le contrat a été annulé à cause de la deuxième vague de la Covid- 19. Au mois d’octobre prochain, le groupe Ambondrona montera sur la scène du Coliseum d’Antsonjombe, tandis que le groupe Mage 4 a fait un come-back à Antsahamanitra, en fin de semaine dernière.
 
Anatra R.
 

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Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

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