Publié dans Société

Protection des herbiers marins - Les communautés du Nord formées

Publié le dimanche, 03 octobre 2021

Pour un meilleur suivi de la santé et de l’état des herbiers marins. 10 bénévoles d’Ambolozokely, dans la partie Nord de Madagascar, ont bénéficié d’une formation intensive de deux jours sur la protection de cet écosystème. Ce dernier représente un puits de carbone, un stabilisateur de sédiments, ainsi qu’un abri et une source de nourriture pour de nombreuses espèces marines.

Les bénéficiaires de la formation se composent de 4 « junior ecoguards »  ainsi que de 6 membres des associations locales de pêcheurs, investis dans la conservation et la gestion des ressources marines. Des transects de 50 mètres de long et des quadrats ont été utilisés pour quantifier l’état de santé des herbiers d’Amoronkavaha. Trois groupes ont été formés, chacun étant encadré par un membre de l’équipe de C3 pour noter et expliquer chaque paramètre relevé. « Je suis prête à continuer ces formations environnementales afin de mieux connaître le rôle, les menaces et l’importance des herbiers », s’exprime l’un des participants. Leurs connaissances renforcées permettront de mieux protéger cet écosystème vu que les communautés côtières vivent et dépendent de ces ressources. 

Cette initiative s’inscrit dans le cadre des efforts de C3 Madagascar pour un meilleur suivi des activités de petite pêche. Depuis sa création, ladite ONG œuvre dans la protection des habitats marins fragiles et menacés, souvent sous-estimés, tels que les herbiers marins et les mangroves. Ceci sur un financement et une promotion de l’Union européenne, à travers le programme ECOFISH et Tusk Trust dans trois Régions cibles. Dans cette optique, l’ONG veille à sensibiliser et former les communautés locales afin de les engager dans la protection de l’environnement marin et de créer des ambassadeurs environnementaux pour le futur. Pour y parvenir, des représentants bénévoles de chaque communauté sont ciblés à l’aide d’une séance de théorie, d’une séance pratique, ainsi que des techniques d’identification des espèces et de suivi de l’état des herbiers marins dans leurs communautés.

Recueillis par Patricia R.

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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