Publié dans Société

Grèves du PAT à Ankatso - Le premier jour de la rentrée universitaire interrompu 

Publié le lundi, 04 octobre 2021


La rentrée universitaire a déjà pris du retard en raison de la Covid-19. Pire encore, prévue commencer hier, la rentrée universitaire 2020-2021 pour l’université d’Antananarivo a été interrompue. Une manifestation ayant vu la participation du Personnel administratif et technique (PAT), mobilisé au niveau des Facultés respectives, ainsi que celui au sein de la présidence de l’université d’Antananarivo y a été observée. Dès 9h du matin, des rassemblements ont été aperçus dans l’enceinte du campus universitaire d’Ambohitsaina. Cela fait suite au non-respect des 72 heures d’ultimatum posé par les membres du syndicat des PAT sur la régularisation de leurs salaires. Afin de montrer leur mécontentement, les grévistes ont fermé l'entrée principale de l'université, ainsi que tous les établissements voire les bureaux de la présidence. Ils ont aussi empêché les étudiants de franchir les différentes Facultés. Par conséquent, aucune activité pédagogique et administrative n’a pu se dérouler pour le premier jour des cours à Ankatso. « J’ai juste appris que leurs salaires ne leur sont toujours pas parvenus. De ce fait, ils nous ont refusé l’accès à l’université. Dans le cas où la situation se rétablisse, je devrais encore patienter durant des heures avant de décider de rentrer », a avancé l’un des centaines d’étudiants présents sur place.
Il faut noter que les salaires dudit personnel administratif et technique ont été payés depuis le mois de janvier dernier à partir des ressources propres de l’université d’Ambohitsaina. Des sommes d’argent qui proviennent des subventions offertes par l’Etat et obtenues grâce au ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique (MESUPRES) ainsi que celui de l’Economie et des Finances. L’université d’Antananarivo, quant à elle, ne dispose plus actuellement d’aucun financement pour solder ses comptes. « Nous avons maintes fois approché le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. Malheureusement, les réponses n’ont jamais été satisfaisantes. Soit, cette institution nous réclame sans cesse l’état des salaires mensuels, soit elle évoque des difficultés rencontrées en raison de la digitalisation qui a déjà pris fin en juin dernier », a raconté l’un des manifestants. Contactée hier, une source auprès du MESUPRES a avancé que ce sont les procédures administratives qui retardent la transaction financière. Le paiement se fera ainsi d’ici peu. 
Rappelons que parallèlement à cela, le personnel au sein des universités de Fianarantsoa et de Toliara mène également une grève, toujours en vue de réclamer des arriérés. Les activités pédagogiques et administratives y demeurent ainsi suspendues.
Recueillis par K.R.

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Editorial

  • Constat accablant
    Lors de son périple qui devait l’amener à Amboasary-Atsimo et de retour pour rallier Taolagnaro, le Chef de l’Etat Rajoelina a eu droit à une douche froide qui l’a irrité. En effet, le numéro un du pays se mit en colère en constatant de visu des dysfonctionnements et des négligences des agents locaux en liaison avec des responsables à l’étage supérieur. Rajoelina s’insurge du fait que des responsables au niveau des Fokontany snobent carrément des consignes et instructions qu’il avait bien voulues transmettre lors de ses passages précédents notamment concernant le carnet biométrique pour chaque famille. L’Etat misait beaucoup sur l’usage à bon escient de cet instrument que chaque famille membre de la communauté (Fokontany) doit obligatoirement avoir en possession. Le père ou la mère de famille, selon le cas, est censé disposer et le garder soigneusement ce précieux outil. D’abord, on doit le remplir soigneusement avec l’aide des responsables…

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