Publié dans Société

Pensionnés et rentiers de la CNaPS - Razanamanga, âgée de 104 ans, la doyenne à Antananarivo

Publié le mardi, 05 octobre 2021

Elle est encore autonome physiquement. Elle ne se prive d'aucune nourriture. Elle vit sereinement au quotidien. Elle fait partie des 10 pensionnés les plus âgés qui sont enregistrés auprès de la Caisse nationale de prévoyance sociale (CNaPS). Elle, c'est Ranazamanga, âgée de 104 ans et qui est la doyenne des pensionnés à Antananarivo. « Elle a une santé de fer malgré son âge.

Elle se met encore débout sans l'aide de personne et se charge elle-même de son hygiène. Elle parle normalement et se souvient de quasiment tout et de tout le monde, malgré quelques pertes de mémoire passagères. Son secret, c'est qu'elle habitait dans la campagne depuis son enfance, avant que je l'emmène avec moi à Antananarivo depuis 2011. Ma mère était toujours une femme très active, notamment dans l'agriculture et l'élevage. Elle consomme des aliments "bio", ce qui pourrait expliquer sa bonne santé. De plus, elle a une conscience tranquille et a toujours fait du bien autour d'elle, en étant la femme d'un pasteur », témoigne Elise Ranaliarisoa, la fille de cette doyenne. Celle-ci habite depuis 10 ans avec sa fille, âgée de 81 ans, à Ambohimanarina.

Une délégation conduite par la ministre du Travail, de l'Emploi, de la Fonction publique et des Lois sociales ainsi que le directeur général de la CNaPS lui a rendu visite, au début de ce mois d'octobre. Ceci dans le cadre de la Journée nationale de la sécurité sociale et la Journée mondiale des personnes âgées, récemment célébrées dans le pays. La doyenne d'Antananarivo a reçu une enveloppe d'un million d'ariary. « Nous envisageons de pérenniser ce genre de visite, au moins une fois par an, afin de veiller sur les doyens », précise Mamy Rakotondraibe, DG de la Caisse.

Une aide financière spécifique pour des milliers de doyens

17 510. Tel est le nombre de pensionnés et rentiers âgés de plus de 75 ans, enregistré auprès de la CNaPS. Le doyen des doyens recensé est âgé de 111 ans, et réside à Amboasary-Sud, dans la Région d'Anôsy. Ces doyens constituent les bénéficiaires d'une aide financière non remboursable octroyée par la Caisse, afin de renforcer leur protection sociale. Ceci en dehors des pensions mensuelles ou trimestrielles qu'ils touchent, d'après la ministre Gisèle Ranampy. Ces pensionnés ou rentiers touchent chacun une somme variant entre 100 000 et 1 million d'ariary, selon leur âge. Au total, la Caisse mobilise un montant de 1 milliard 940 millions d'ariary pour la tenue de cette opération, un fonds déjà préparé dans son budget 2021. « La CNaPS veut toujours apporter son soutien pour que chacun puisse bénéficier de prestations sociales. On s'améliorera au fil du temps. Pour le cas de ces personnes âgées, notamment les doyens, elles seront particulièrement prises en compte par la Caisse », s'exprime son directeur général. Le lancement de l'octroi de cette aide financière ponctuelle pour les pensionnés et rentiers doyens de la CNaPS a été marqué par la visite de Razanamanga dans le quartier d'Ambohimanarina, le 1er octobre dernier.

Recueillis par Patricia Ramavonirina

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Editorial

  • Etat de droit (suite)
    Nous n’aurions pas un temps assez et suffisant pour décortiquer, décrypter et détaler dans son intégralité ce concept d’Etat de droit. Tellement vaste, tellement délicat et tellement basique, le sujet nécessite une analyse pointilleuse. Elle s’inscrit dans une logique rationnelle visant à essarter l’énorme chantier de la Refondation. Comme nous l’avions déjà eu auparavant, lors des précédentes communications, l’occasion de définir les règles de base relatives à la Refondation. Il nous est impératif d’insister à apporter notre part de brique dans cette œuvre si délicate et si compliquée de refondation de l’Etat et de la Nation malagasy. Nous jugeons, plutôt je le juge indispensable de bien créer une condition de visibilité maximale autour de l’Etat de droit. Une Refondation sans l’implication et l’interaction directe de l’Etat de droit claudique assurément. Elle avancera clopin-clopant.

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