Publié dans Société

Accident de la route - Les conducteurs de la ligne B47 formés

Publié le mardi, 05 octobre 2021

La non-maîtrise du Code de la route, la négligence ainsi que la fatigue figurent parmi les causes des accidents de la circulation. Afin de remédier à cette situation, l'Agence des transports terrestres (ATT), la Direction générale de la sécurité routière (DGSR) et le Comité des entreprises d'assurances à Madagascar se sont donné la main pour mettre en place une opération de prévention et de suivi des transports terrestres.

Pour cette première étape, les conducteurs issus de la coopérative KOMPIAMA, à laquelle appartient la ligne B47 reliant Fianarantsoa et Antananarivo, ont reçu une formation. Celle-ci est axée sur les comportements dignes d'un conducteur professionnel, les rappels sur le Code de la route ainsi que les différentes raisons qui engendrent les accidents de la circulation. Après cette formation, un suivi sera effectué régulièrement afin de scruter de près les attitudes des conducteurs au sein de cette coopérative.

Selon une information recueillie auprès de la DGSR, il s'agit d'une première étape dans le cadre de la formation des conducteurs puisque le projet se poursuivra au sein des autres coopératives. En rappel, la licence pour la ligne B47 reliant Antananarivo et Fianarantsoa a été suspendue. En conséquence, tous les véhicules appartenant à cette ligne ne pourront plus exercer jusqu'à la levée de la sanction. Cette sanction a été appliquée dans l'immédiat et a déjà été transmise à tous les départements exerçant dans le domaine du transport, comme l'Agence des transports terrestres (ATT) de la Région de Haute-Matsiatra, les différentes coopératives ainsi que les responsables locaux.

Cette mesure a été prise suite à une collision entre un taxi-brousse de la coopérative KOMPIAMA et un camion semi-remorque, survenue le 25 septembre dernier à Anteza, dans le District d'Ambohimahasoa.

Anatra R.

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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