Publié dans Société

Transport Antananarivo-Fianarantsoa  - La ligne B47 reprend sa route !

Publié le lundi, 11 octobre 2021

Après 10 jours de suspension, la coopérative Kompiama à laquelle appartient la Ligne B47 reliant Antananarivo à Fianarantsoa a repris ses activités depuis la fin de semaine dernière. D’après Rija Daniel Ralalason, responsable au sein de cette coopérative, elle a décidé de renforcer la surveillance afin de protéger les passagers. « Nous sommes prêts à améliorer notre service afin de satisfaire nos clients. D’ailleurs, ils sont libres de choisir les coopératives qui leur conviennent. Laissant-les choisir », soutient-il sur sa page Facebook.  

 

Dans le cadre du projet mis en place par le ministère des Transports et la Direction générale de la sécurité routière (DGSR), les transporteurs ont bénéficié d’une formation d’une semaine.  Il s’agit des présidents de coopérative, bagagistes, chauffeurs, propriétaires de véhicules ainsi que les secrétaires.  Mais cela ne s’arrête pas là. Un suivi sur le comportement des transporteurs est de rigueur. Ainsi, à travers son intervention sur une chaîne privée de la Capitale, le président de l’Association des transporteurs malagasy (ASTRAM) a parlé d’un projet de mise en place de GPS, sur tous les véhicules exerçant sur la ligne nationale, est en vue avec le ministère de tutelle. L’objectif est de surveiller la limitation de vitesse desdits véhicules.

En rappel, l’accident de la circulation ayant fait 12 victimes sur l’axe Antananarivo – Fianarantsoa survenue le 25 septembre dernier à Anteza, dans le District d’Ambohimahasoa. Plusieurs descentes ont été effectuées à Fianarantsoa afin de constater de visu la réalité sur les lieux du drame et dans les hôpitaux où les victimes sont prises en charge. De son côté, la ligne a été sanctionnée à travers un arrêt d’activité pendant 10 jours, et ce, à la demande des autorités. Dans le cadre de la lutte contre les attaques sur les routes nationales et les accidents de la circulation, la DGSR a effectué une descente inopinée au niveau de la RN7, plus précisément d’Antsirabe à Fianarantsoa. A la date du 27 septembre au 1er octobre, 680 véhicules ont subi un contrôle. Et 52 d’entre eux ont présenté des défaillances techniques et mécaniques.

 Anatra R.

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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