Publié dans Société

Transports urbain, régional et national - L’ATT renforce les contrôles 

Publié le jeudi, 21 octobre 2021

Trop d'irrégularités ! Les passagers se plaignent soit via les réseaux sociaux, soit directement. En effet, le comportement des chauffeurs et leurs assistants, la gestion abusive des passagers, bien que certains véhicules aient été pénalisés sont autant d’irrégularités commis par les transporteurs.

L’Agence des transports terrestres (ATT) au niveau de la ligne D, rassemblant les coopératives Kofiama, Fifiabe et Fanantenana, à travers une descente mardi dernier a indiqué que les véhicules de transport ne devront pas changer leur destination, outre que celle stipulée dans la licence, délivrée par ce département en charge des transports terrestres. Et d’ajouter qu’ils ne devraient pas exercer en tant que transport scolaire ou de personnel, mais en tant que service à utilité publique.

« Par conséquent, tous les véhicules doivent toujours commencer à leur primus et se terminer à un endroit désigné comme leur terminus. Les passagers doivent être récupérés et transportés jusqu'à destination et cela à un tarif unique, et les heures de travail enregistrées dans le cahier des charges doivent être respectées. Le non-respect de ces règles entraîne des sanctions sévères pour le conducteur, son aide et le propriétaire de la voiture autant que la coopérative », soutient un responsable de l’ATT.

Afin de remédier à ces problèmes, l’ATT procèdera donc régulièrement au contrôle des itinéraires des taxis-be exerçant dans la zone suburbaine ainsi que des taxis-brousse pour celles régionale et nationale. « Nous encourageons donc toujours toute personne qui constate un cas de non-conformité à envoyer un message confidentiel avec le numéro du plaignant et le numéro du véhicule qui a commis l'erreur. Les plaignants doivent témoigner pour éviter la calomnie », conclut l’ATT.

Anatra R.

Fil infos

  • Groupe Sodiat - Tous les comptes bancaires de ses sociétés bloqués ! 
  • Coopération bilatérale - D’Antananarivo au Grand Sud, Paris lance des projets inclusifs à Madagascar
  • APMF - Le personnel lance un ultimatum
  • Assises des partis politiques - Une transition de trois ans et un partage de sièges
  • Antananarivo sous les eaux - L’héritage de nos choix collectifs
  • Perquisitions abusives et musclées - Les Forces de l’ordre invoquent la sûreté de l’Etat
  • RN7 en chantier  - Le calvaire jusqu’à la fin des pluies
  • A défaut d’armes et d’argent cachés - Pillage et vandalisme à Mantasoa
  • Lutte contre la corruption - L’ENMG plaide pour une transmission rapide des preuves
  • Groupe Sodiat - Des comptes réduits à zéro

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

A bout portant

AutoDiff