Publié dans Société

Milieu rural - La scolarisation des enfants, un grand défi

Publié le mercredi, 27 octobre 2021

L’éducation des enfants est un grand pilier pour le développement du pays. Par ailleurs, Madagascar compte une population jeune, plus de la moitié de la population. Cependant, les parents sont encore confrontés à des grandes difficultés quant à la scolarisation de leurs progénitures, et particulièrement, ceux vivant dans les milieux ruraux.

Outre la distance qui sépare l’école de leurs habitations, le manque d’infrastructure et de matériels, la capacité d’accueil, les établissements d’enseignement notamment primaire sont obligés d’adapter les heures des cours au mode de vie de la population. C’est le cas pour l’Ecole primaire publique (EPP) de Tsaratanàna, Commune Faratsiho.  Pour rejoindre leur école, les élèves doivent traverser deux ou trois rivières. Cette situation engendre un grand problème durant la saison des pluies, puisque le niveau de la rivière monte. « Même s’ils sont habitués à traverser la rivière, nous ne sommes tranquilles, qu’une fois les élèves arrivent en classe. Parfois, nous sommes contraints de suspendre la classe pour la sécurité des élèves », explique Ramanantsoa Norosoa, enseignante de la classe de 7e au sein de cette école. Ainsi, le moyen de communication entre les parents et l’école est très difficile. « Ces premiers quittent leur domicile à l’aube et ne reviennet que dans la soirée. Nous ne pouvons pas les rencontrer que rarement et la convocation des parents est quasiment impossible », poursuit –elle.

Raison pour laquelle, les écoles sont obligées d’ajuster les heures de cours, même pour le secondaire. Or, presque la totalité des parents sont des agriculteurs. Ils ne sont pas encore habitués à envoyer leurs enfants en classe l’après-midi, mais de travailler le champ. Cela impacte le niveau des élèves et le programme scolaire. Ils sont en retard par rapport aux autres qui ont le privilège d’étudier en ville. Et une fois que ces élèves intègrent l’école, ils sont dans le grand besoin d’un rattrapage, tandis que les autres quittent l’établissement pour aller chercher du travail, ou poursuivre les activités de leurs parents.

Anatra R.

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Editorial

  • Vulgaire face-à-face
    C’est encore loin, très loin le « renouveau » ou « refondation », c’est selon. Annoncé avec tam-tam sur les stations de radio et de télévision nationales ou même privées, le face-à-face entre le Gouvernement et les députés de l’Assemblée nationale devait avoir lieu le lundi 17 novembre. En réalité, cinq membres du Gouvernement ont été convoqués par les élus du peuple à savoir les ministres des Travaux publics, de la Santé publique, de l’Education nationale, de l’Energie et des Hydrocarbures, de l’Eau, de l’Hygiène et de l’Assainissement et de la Décentralisation. En tout, six départements clés autour desquels s’articule le bon déroulement du quotidien du peuple. Jusque-là, rien de répréhensible ni d’objection ! C’est un droit constitutionnel prévu par la loi fondamentale que les représentants du peuple « convoquent » des membres de l’Exécutif et cela afin de rendre compte des stratégies que lesdits ministres convoqués entendent entreprendre afin…

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