Publié dans Société

Collision à Ambodiafontsy - Un scootériste meurt fauché par une ambulance

Publié le vendredi, 12 novembre 2021

Effroyable ! Ce mot résume le côté tragique de l’accident. A preuve, sur une assez longue distance d’une ligne droite de la RN1, juste à la hauteur d’Antanimenabe à Ambodiafontsy Ampitatafika, des débris en tout genre jonchent le bitume ! Ici, une roue, là un cartable, etc. On dirait qu’un avion avait fait un crash à l’endroit, commente un témoin horrifié.

Loin s’en faut, ces débris sont ceux d’un scooter lequel fut percuté de front par une ambulance roulant dans l’autre sens et en provenance de l’ouest de la Capitale, occasionnant ainsi la mort, presque sur le coup du pilote du deux-roues, un homme de 30 ans, selon les gendarmes. Le port d’un casque était donc loin de lui assurer une meilleure protection tant le choc a été d’une extrême violence.

Le fait que les deux véhicules furent lancés, chacun de leur côté, tels des météores au moment où ils allaient se tamponner, explique ce résultat particulièrement effroyable. « Le scootériste aurait commis l’imprudence de tenter de dépasser encore une autre moto alors qu’en face, l’ambulance arrive déjà en trombe, tout gyrophare allumé. Une prise de risque chez le scootériste car il a dû manœuvrer comme dans un mouchoir de poche pour tenter d’esquiver, au dernier moment, l’ambulance fonçant dans sa direction. La collision fut alors inévitable », explique une source auprès de la Gendarmerie. L’ambulance a fait une évacuation sanitaire depuis Arivonimamo. Une source auprès de sa brigade à Alakamisy-Fenoarivo a expliqué que sitôt après l’accident, il a alors fallu transférer d’urgence la personne souffrante, ainsi que ses accompagnateurs, dans une autre ambulance, sollicitée pour la circonstance. En cause, les Forces de l’ordre ont dû immobiliser sur place celle qui était impliquée dans la collision, mais aussi embarquer le chauffeur ambulancier en cause au bureau de la Gendarmerie de ladite brigade pour le soumettre à un interrogatoire, et où il est encore placé en garde à vue, le temps que la Gendarmerie puisse boucler l’enquête. “Pour le moment aussi, les proches de la victime sont tellement pris par les formalités de décès “, renchérit notre interlocuteur.

Le drame de jeudi soir est survenu à un moment où la circulation était encore assez dense sur cet axe. Il y avait encore des files de voitures dans les deux sens. Pour l’heure, la Gendarmerie est encore en pleine investigation. Hier, la dépouille du scootériste aurait été autopsiée à la morgue de l’HJRA Ampefiloha. L’enquête suit son cours.

Franck R.

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Editorial

  • Mission délicate !
    Le second round de la négociation entre la France et Madagasikara sur les îles Eparses devait débuter à Paris dans la journée d’hier 30 juin 2025. La première étape de la rencontre entre les deux délégations avait eu lieu à Antananarivo en 2019, au Palais de Premier ministre à Andafiavaratra, tout juste en début du premier mandat de l’actuel Chef d’Etat Rajoelina Andry, et réélu pour un second mandat en 2023. La délégation malagasy conduite par la ministre malagasy des Affaires étrangères, Rasata Rafaravavitafika, composée de huit membres, devait rejoindre la capitale française pour être présente au rendez-vous fixé. Huit membres, des experts dans leur domaine respectif, qui ont la lourde tâche de présenter et défendre la cause nationale sur les îles Eparses. Madagasikara revendiquait depuis toujours du moins depuis la Deuxième République, la souveraineté de la Grande île sur ces « îles » tant convoitées et objet de discorde…

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