Publié dans Société

Meurtre d’un opérateur économique français - Extradé de Madagascar le présumé auteur devant la Justice française

Publié le vendredi, 19 novembre 2021
Jean Marc Sandré, l’opérateur assassiné en 2018 Jean Marc Sandré, l’opérateur assassiné en 2018

Depuis mardi, un Français présumé meurtrier se trouve entre les mains de la Justice. Arrêté à Madagascar l’année dernière, il a fallu presque un an pour que l’extradition de cet homme, soupçonné d’avoir tué en France un opérateur économique français, soit effective. Le présumé coupable a quitté la France quelques jours après la découverte du corps de la victime pour se terrer à Diégo Suarez avant d’être appréhendé par la Police malagasy suite à une demande de la Justice française. Dès son arrestation, il a pris la direction de la prison d’Antanimora à l’issue de sa présentation devant le Parquet où le juge lui a notifié ses chefs d’inculpation à savoir assassinat, extorsion sous la menace d’une arme, enlèvement et séquestration. Les soupçons pesaient sur cet homme de 60 ans, identifié par les caméras de surveillance de la ville de la Calavaire, comme la personne accompagnant la victime dans sa voiture dans la matinée de sa disparition. Son départ en catimini de la France a renforcé les soupçons sur lui à part les autres indices entre les mains des enquêteurs. On saura un peu plus après son audition, prévue hier, par le juge d’instruction.
La Justice française ne cache pas sa satisfaction de l’effectivité de la seconde extradition. Une première a échoué il y a une quinzaine de jours car le présumé accusé a tenté de se mutiler dans les toilettes de l’Aéroport International d’Ivato quelques heures avant le décollage à destination de la France. « C'est une satisfaction car nous n'avons rien lâché", se réjouit face aux confrères, le Procureur de la République de Draguignan.
La rédaction

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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